Jeux vidéo. "Gears of War 4" : le beau, la brute et les mutants
"Gears of War '", c'est le retour d'une saga qui symbolise à elle-seule la stratégie de Microsoft dans ce secteur. Beau et belliqueux, le quatrième et nouvel épisode est une réussite.
Ce qui frappe d’abord dans ce quatrième épisode de la saga “Gears of War” à jouer sur Xbox One et PC, c’est la beauté des décors, friches industrielles futuristes, nuit constellée de balles incendiaires, soldats bodybuildés, suréquipés, armement dévastateur et monstres colossaux ou robotiques. Tout ici rend hommage aux Stallone, Schwarzenegger ou Dolph Lundgren : mâchoires carrées, épaules larges, dialogues et humour gras, et surtout batailles épiques. "Gears of War 4", c’est une ode décomplexée et retrouvée aux films d’action. Et ce retour est un excellent retour : mise en scène, rythme, bande son, impression de puissance, tout y est. Il faut dire que cette saga symbolise en partie la force de la marque américaine Xbox et sa maison-mère Microsoft.
L’heure est à la pénurie totale de carburants fossiles et l'humanité panse ses plaies
Des rouages de guerre, si l’on traduit littéralement ce "Gears of War", dont l’univers de science-fiction se situe sur la planète Sera. L’heure est à la pénurie totale de carburants fossiles et l'humanité panse ses blessures après la guerre contre les terrifiants locustes, qui sont chez eux après tout.
Une nouvelle Coalition des Gouvernements Unifiés a vu le jour, avec à sa tête une Première Ministre soucieuse de la survie de l'espèce humaine en l'installant dans des sortes de prisons dorées. Mais certains goûtent peu à cette bienveillance testostéronée. La guerre civile pointe ses armes avec notamment comme héros le fils de Marcus Fenix, personnage central de la première trilogie. Au final, un feu d’artifice belliqueux, jouissif et parfois tragique, une frénésie de stimuli capables de séduire au-delà des amoureux de la castagne.
Au final, un feu d’artifice belliqueux, jouissif et parfois tragique
"Gears of War 4", du grand spectacle guerroyeur déconseillé au moins de 18 ans, un redémarrage en grande pompe d’une saga à nouveau incontournable.
Appréciation : 17/20
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