Jeux vidéo. "For Honor", la difficile guerre au temps des chevaliers
Derrière ses apparences de défouloir, la guerre médiévale selon "For Honor" est un long apprentissage douloureux vers des batailles incroyablement intenses.
Bienvenue à Ashfield
Un pays dévasté par une guerre médiévale acharnée entre chevaliers, vikings et samouraïs. Ashfield, terrain de jeu de la nouvelle production Ubisoft intitulée For Honor et qui laisse libre cours à une bataille sans fin entre épée, fléau, bouclier et sabre japonais. Trois factions que le jeu vous propose d’abord de tester les uns après les autres à travers une douzaine de profils de héros bien différents afin d'asseoir une domination territoriale sur les différents sites disponibles, souvent des châteaux assiégés de toute part. En apparence, For Honor sur consoles et PC est un défouloir de plus dans ce genre vidéoludique déjà surpeuplé.
Un jeu difficile
Mais la vérité est loin de l'exutoire apparent de ces joutes chevaleresques qui se succèdent à l’infini. For Honor est un jeu difficile et si l’envie vous prend de vous jeter dans la mêlée, fléau à la main, il vous en coutera très vite la vie.
Pour débuter en douceur, le jeu propose un apprentissage en 18 missions pour apprendre les disciplines impitoyables de la garde et du duel, un système de combat baptisé "L'Art de la Guerre" et qui relève plus de la stratégie que du rentre-dedans. Sens de l’enchaînement et du timing sont ici essentiels.
Des batailles intenses
Voilà pour l’aspect solitaire de For Honor qui est avant tout un jeu multijoueur. Et jouer en ligne face à de vrais humains, bien plus retors glaive à la main que l’intelligence artificielle, demande déjà une bonne maîtrise de tous ces paramètres techniques. En clair, quand l’ordinateur vous semble faible, il est temps d’affronter les humains. Facile à prendre en main, très difficile à maîtriser, For Honor n’est pas un jeu universel et exige du temps pour toucher du doigt le Graal : des batailles intenses à nulle autre pareille.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.