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Jeux vidéo. Le monde selon "Civilization VI"

Au milieu du barnum des sorties annuelles et habituelles, "Civilization VI" est sorti fin 2016 pour fêter un quart de siècle d’une saga née sous l'impulsion du canadien Sid Meier. Une réussite.

Article rédigé par franceinfo, Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Civilization VI (2K)

Ces 25 printemps n’auront pas suffi à épuiser sa capacité d’attraction comme le prouve ce sixième épisode. Le principe évolue peu au fil des décennies, un jeu de gestion et de stratégie sur un plateau virtuel et qui se joue au tour par tour. Cette mappemonde met en scène l’histoire de l’humanité et ses grandes civilisations autour de quatre axes.

Exploration, expansion, exploitation et guerre

Le premier Civilization proposait ainsi d’incarner un chef de tribu devant mener sa peuplade de l'âge de pierre à la conquête spatiale. Une feuille de route qui n’a guère changé et que l’on retrouve dans ce sixième épisode où le joueur cherche toujours à imposer sa suprématie sur ses concurrents par la force, l’économie, la culture voire la religion.

Une vingtaine de nations et de dirigeants sont ainsi proposés afin de diversifier ces montées en puissance qui se suivent et ne se ressemblent pas. A chacun son style dans ce Civilization VI qui préserve une de ses caractéristiques. Le jeu vidéo, à l’image de la littérature, est chronophage par nature. Et dans le haut du panier de ces jeux conçu comme des time killer, des tueurs de temps, on trouve justement cette saga Civilization dont cet opus ne déroge pas à la règle.

La partie démarre à l'âge de pierre, 4000 ans avant Jésus Christ

Sur la carte, un colon, un guerrier et surtout un choix à faire, celui de votre capitale, cœur du futur empire. Ces cités forment comme par le passé des espaces vitaux Et dès qu’une ville de la carte débloque trois nouveaux habitants, un quartier se forme, chacun portant une spécialité et chaque cité s’orientant selon la demande dans le stockage de nourriture, l’activité portuaire ou l’industrialisation galopante.

Sans être simple d’accès, les interactions sont agréables et permettent de progresser naturellement même sans rien connaître à la série. En prime, la diplomatie a été simplifiée. Visuellement, c’est plutôt coloré, voire un peu cartoon, mais ne vous y fiez pas, Civilization demeure toujours cette fascinante et rugueuse bataille vers les étoiles. Un must.

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