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"Syberia 3" souffle le chaud et le froid

Après 13 ans d'absence, Kate Walker est de retour pour une épopée fantastique et étrange mêlant énigmes et narration. Dommage que la technique vienne jouer les trouble-fête.

Article rédigé par franceinfo, Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Syberia 3 (Microïds)

Un superbe décor enneigé habité de peuplades inconnues et d’animaux fantastiques. Voilà le cadre de Syberia 3 à jouer sur consoles et PC, Syberia 3 qui marque les retrouvailles, après treize ans d’absence, avec Kate Walker, avocate américaine d'abord engagée pour acheter une usine de jouets dans un mystérieux village d’avant d’entamer un long voyage à travers un continent mystérieux. Une héroïne pas comme les autres pour son créateur, auteur de BD et de jeu, le Français Benoît Sokal.

Comme un rêve éveillé

Kate Walker dont le réveil est bien difficile au début de ce Syberia 3. Recueillie par une tribu nomade et placée dans un institut psychiatrique de fortune, il lui faudra d’abord s’échapper de ce vol au-dessus d’un nid de coucou pour entamer une épopée sauvage et glaciale. Nul besoin d’avoir joué aux deux premiers épisodes pour raccrocher les wagons même s’ils sont dispos sur à peu près toutes les plateformes. Un jeu comme un rêve éveillé même si ce troisième opus doit beaucoup au cauchemar de Tchernobyl, devenu une réserve naturelle hors du commun. Il faut parfois peu de chose pour créer un univers envoutant.

Une atmosphère à nulle autre pareille, enivrante, des énigmes variées et parfois casse-tête, un charme dingue qui alterne pourtant l’excellence et le médiocre. Des angles de vue parfois aux fraises, une maniabilité d’un autre âge sur PC ou consoles, Syberia 3 ne propose une finition à la hauteur de son histoire.

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