Rebondir après l'échec
J’ai pleuré deux fois la semaine dernière. C’était l’Euro de basket en France et on a perdu en demi-finale face à l’Espagne. Mais j’ai aussi pleuré une deuxième fois, de joie cette fois ci, parce que trois jours plus tard, ils ont décroché la médaille de bronze face à la Serbie vice-championne du monde. La bande à Tony Parker a réussi à se relever d’un échec terrible, c’était simplement bouleversant.
Cette capacité à rebondir peut vraiment nous inspirer. Des échecs, on en connait tous. On est bien tombé un paquet de fois avant de savoir marcher et toute notre vie ça va nous suivre: un échec lors d’un concours, à un entretien, un échec sentimental.
Tomber, vivre un échec c’est normal, ça veut dire qu’on cherche à progresser, à se dépasser.
Quand j’étais plus jeune, après une compétition ratée, j’aurais pu me frapper la tête contre un mur tellement la douleur était insupportable.
Les nuits qui suivent l’échec sont difficiles. On se retrouve seul face à lui, et c’est lourd à digérer.
Le célèbre joueur de basket-ball, Michael Jordan l'expliquait très bien: "J’ai raté 9.000 tirs. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi."
C’est finalement ça, la vie : composer avec les échecs et les réussites
Je ne devrai même pas dire échec, je devrai dire expérience, parce que c’est dans ces moments que l’on apprend à mieux se connaitre.
Quand je rentre d’une coupe du monde ratée, je reviens toujours avec de nouvelles données. Quelques jours plus tard, quand je retourne m’entrainer, je me sers des erreurs passées et je bâtis mon nouveau plan d’actions.
En fait je ne cherche qu’une seule chose : revenir plus forte pour la prochaine épreuve et connaitre à nouveau ce sentiment incroyable qu’offre la victoire.
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