BMW transforme sa série 3
Il n'y a qu'une seule chose que
le constructeur bavarois a du mal à réussir : les hayons arrières. Sur le
X6 comme sur la série 5 GT, c'est massif ou mal proportionné, bref, ça ne cadre
pas avec le chic naturel de la marque. Alors, quand BMW a annoncé l'arrivée
d'une série 3 Gran Turismo, on aurait pu craindre le pire. Disons qu'on y
échappe, mais ce n'est pas l'élégance faite berline. La GT est à la fois plus
haute, plus massive que la berline avec coffre séparé, mais dans le même temps,
elle veut se donner des allures de coupé 4 portes, ce qui finalement lui apporte de la
fluidifie sans lui conférer pour autant un statut de sportive, comme l'explique Jean-François
Vidart, chef du produit série 3 chez BMW.
Plus de
considération aux passagers arrières
C'est vrai que la Gran Turismo
gomme certains défauts récurrents dans les séries 3, notamment le peu de
considération accordée aux passagers arrières. Cette fois, il y a de la place
pour les jambes, comme dans une série 7, et on peut incliner le dossier en deux
positions. Le coffre est aussi vaste que celui du break, sinon plus, et le
hayon s'ouvre même les bras chargés : il suffit de passer le pied sous le
pare-choc, autrement dit : tirez la chevillette et la bobinette...
Bref, la GT est plus longue que
la berline de 20 cm,
plus haute et plus lourde de près de 100
kg. Et ça se sent. Dans les virages, elle est plus
pataude, même si tout est relatif pour une béhème. La précision de conduite
n'en souffre pas, mais les moteurs sont un peu plus à la peine. Pour le
confort : éviter les trop grandes roues qui percutent sur les routes
dégradées.
Un équipement haut de gamme
Les modèles diesel échappent au
malus mais le 320i essence pénalisé de 300 €. Pas grand-chose compte tenu du
tarif de 36.000 à 48.000 €, sans compter
les options. Mais la GT est équipée haut de gamme avec, par exemple, les
projecteurs adaptatifs qui permettent de rester en plein phares sans éblouir
celui qui vient en face. Là encore la Série 3 GT joue les affranchies.
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