Le Twizy, quadricycle électrique
Il faut dire que c’est un
drôle de coco ce Twizy. Pas un scooter, pas une voiture de golf non plus. C’est
ce qu’on appelle un quadricycle électrique. Autrement dit, un véhicule à quatre
roues, mais étroit, avec deux places l’une derrière l’autre. Et un volant, pas
un guidon ni un palonnier, ni même un joystick. Vu d’avant, on dirait une smart
qui s’est fait coincer entre deux camions. A peine plus large qu’un scooter
trois roues. De profil ça rappelle un peu un scooter BMW X1. De dos, ce serait
plutôt une chaise à porteurs, avec des roues extérieures. Le tout fonctionne plutôt bien en tout électrique.
Deux catégories, deux prix. Celui limité à 45 km/h qui ne
nécessite pas de permis mais d’avoir plus de 16 ans. Il vaut 7.000 €.
Celui qui permet d’atteindre 80 km/h et donc de monter sur
les périphériques, mais pas d’emprunter les autoroutes.
Les sensations du scooter, on les a à l’accélération au feu
vert par exemple et aux turbulences du vent, puisque les portes ne ferment que
la moitié de l’habitacle. Heureusement, il y a un pare-brise et un toit qui
paraît-il protègent bien de la pluie. Je n’ai pas eu l’occasion d’essayer.
La tenue de route est époustouflante pour un engin de cette
taille. Mais l’autonomie est limitée à une cinquantaine de kilomètres. Après il
faut au moins quatre heures pour regonfler les batteries.
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