Une septième version pour la Golf
Cela fait 38 ans que la Golf est sortie des cartons à
dessin et des chaines de Volkswagen. A l'époque, elle mesurait 3,80 m et pesait
800 kg. Aujourd'hui, 29 millions d'exemplaires plus tard, nous en sommes à 4,25
et 1.300 kg alors qu'elle donne l'impression de ne pas avoir changé.
La Golf, c'est la bonne élève de la classe automobile. Au
fil des générations, elle corrige ses défauts et améliore encore ses qualités.
Et comme tous les bons élèves, elle est un peu ennuyeuse, avec ses lignes
strictes et son intérieur pas très gai.
Il faut la conduire cette Golf, pour se
rendre compte de la différence. Ses deux principaux progrès par rapport à la
précédente : la vivacité (elle pèse 100
kg de moins) et le silence (c'est à peine si l'on entend
les moteurs essence et diesel à l'intérieur de l'habitacle). Ajoutez à cela une
débauche d'équipements électroniques dont une tablette tactile à portée des
doigts du conducteur. Les sièges sont très confortables ce qui n'était pas une
qualité première chez Volkswagen et tout les petits détails ont été peaufinés,
comme les réglages sièges et volant plus amples pour satisfaire toutes les
tailles et tous les gabarits. La Golf reste plus chère que ses concurrentes,
25.000 € prix moyen, avec toujours une liste d'option longue comme le bras,
mais elle intègre des équipements comme le système qui freine automatiquement
en cas d'obstacle et qui évite les tôles froissées ou la suspension arrière pilotée
par électronique, responsable du confort des passagers. A tel point qu'on se
demande ce que l'Audi A3, la cousine plus chère peut bien avoir de plus que la
Golf sinon les anneaux sur la calandre et une dose de snobisme. Encore un
détail : la Golf est entièrement fabriquée en Allemagne. Les bons élèves
sont agaçants.
Je n'ai pas trouvé de Golf dans le catalogue des 101 voitures
que James Bond a utilisées dans les films et les livres dont il est le héros.
Jean Antoine Duprat les a recensées et remis en situation dans ce beau livre aux
éditions de l'Opportun. La couverture épouse les lignes de l'Aston Marin DB5.
Magique.
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