Collection Baillon : les enchères, c'est aujourd'hui !
Une histoire incroyable !
Elle débute dans les années 50, près de Niort. Roger Baillon, propriétaire d'une entreprise de transports, vit dans une grande et belle demeure bourgeoise. Il est fou de voitures. Il décide de sauver de la casse des voitures remontant jusqu'aux années 1910.
Surtout de très belles françaises (Delahaye, Delage, Talbot) habillées par de grands carrossiers. Son but : les restaurer ; et faire un musée. Il collecte 200 voitures. Mais il fait faillite dans les années 70. Arrivée des huissiers ; saisie... Et la moitié des voitures est vendue aux enchères.
Mais il conserve les voitures qui lui étaient les plus chères (dont les "grands classiques" français, habillés de carrosseries rares ou uniques). Il meurt il y a une quinzaine d'années. Son fils laisse la collection en l'état ; les voitures mal stockées, dans des hangars de fortune, dépérissent. Le fils meurt le 30 septembre dernier.
Une collection oubliée et... ignorée !
Là-dessus, les petits enfants appellent un spécialiste en voitures anciennes ; à qui ils disent qu'ils ont QUATRE Ferrari exceptionnelles (dont l'incroyable California Spyder d'Alain Delon) ; ainsi qu'une Maserati rarissime.
Le spécialiste n'en croit pas ses yeux !
Puis les descendants lui révèlent l'existence de 100 autres voitures – mais dans des états moins glorieux.
C'est l'hallucination : des voitures rongées par l'humidité, rouillées, dévastées ; mais complètes !
Et ce sont 59 de ces joyaux retrouvés, qui sont aujourd'hui vendus aux enchères, par Artcurial, au salon Rétromobile.
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