L'auto. Success story de la nostalgie au salon Rétromobile

La nostalgie n’est plus ce qu’elle était

C'est ce qu'écrivait l’actrice Simone Signoret dans les années 70. Non, aujourd’hui, la nostalgie est devenue sinon une mode, du moins un phénomène de société. Témoin, le formidable succès du salon Rétromobile.
Plus de 120.000 visiteurs en cinq jours porte de Versailles. Un public souvent mûr, c’est vrai, mais on y a vu aussi des familles et les yeux brillants des enfants devant les voitures qui ont déjà fait rêver leurs parents ou leurs grands-parents. Car, disons-le encore, la plupart des collectionneurs ne sont pas des nantis, mais des Français moyens intéressés par leur histoire automobile, souligne François Melcion, le directeur de Rétromobile…

Et savez-vous quelle est la voiture de collection préférée des Français ?

Pas la Ferrari, pas l’Aston Martin, c’est la Fiat 500 des années 60, le pot de yaourt qui a motorisé l’Italie, juste devant la 2CV et la DS, les deux Citroën mythiques.  La Porsche 911 est bien plus loin dans l’ordre des coups de cœur. D’autant qu’une nouvelle génération prend sa place : les Youngtimers. Ceux qui raffolent des voitures des années 80 : R5, 205, ou même Fuego, celles de leurs parents. Ce sont devenu aussi des collectors explique François Xavier Basse, le directeur du magazine Youngtimers, "le magazine des voitures cultes des années 70 à 90".

L’auto ancienne emploie plus de 20.000 personnes à temps plein

Des petits garagistes, mais aussi des experts classiques, des fabriquants de pièces détachées.. Près de 5 milliards d’euros de chiffre d’affaire par an.