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Panneaux et glissières de sécurité : la sécurité routière peut mieux faire

Les autorités veulent rendre les routes plus sûres. Il leur reste des efforts à faire du côté des équipements qui bordent les chaussées.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Au bord des routes, un panneau de signalisation sur trois est en mauvais état voire pas conforme © MaxPPP)

Il y a 1,4 millions de panneaux le long des routes en France. C'est peut-être un peu trop car trop d'information tue l'information (en voyant une enfilade de panneaux, difficile d'enregistrer tous les messages). Mais, sur l'ensemble de ces panneaux, 30% ne sont pas en bon état ou carrément pas conformes, et 20% des glissières de sécurité sont en mauvais état selon le Syndicat des équipements de la route.

Des glissières de sécurité abîmées ou absentes, cela peut paraître anodin, mais il faut savoir que qu'un tiers – exactement – des accidents mortels surviennent contre des obstacles de type arbre, poteau ou îlots le long des chaussées et que ces obstacles devraient être protégés par des glissières, et des glissières en bon état.

Réduire le coût des nouveaux équipements

C'est vrai que tout cela coûte cher : chaque année, le budget alloué à l'entretien et au renouvellement des équipements sur les routes atteint 450 millions d'euros (un budget en baisse, malheureusement).

Il va donc falloir inventer – aussi – de nouvelles solutions pour améliorer la sécurité. Les grands panneaux qui indiquent les directions au-dessus des routes par exemple sont fixés sur des supports extrêmement solides pour résister au vent. Des ingénieurs sont en train d'étudier des supports déformables, pour "absorber" en partie la violence d'un choc, dans le cas où une voiture les percuterait. C'est ce qu'on appelle des supports "fusibles" ; ils se généraliseront mais ce n'est pas pour tout de suite.

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