Rappels des constructeurs : le bilan 2011
C’est la deuxième année que L’ argus fait les comptes des rappels que les constructeurs ont effectués durant l’année écoulée.
Avec ce premier chiffre : un quart de moins de campagnes de rappel en 2011, par rapport à 2010 : 164 actions de rappel lancées l’an dernier.
Ce qui représente 775 000 voitures qui ont dû repasser par les ateliers des constructeurs, à la suite d’un courrier envoyé à leurs propriétaires.
Cette baisse, c’e serait plutôt bon signe ?
Oui et non !
A priori – s’il y a eu moins de rappels, et moins de voitures concernées par ces actions de "modification", c’est que le nombre de défauts relevés par les constructeurs a baissé.
Mais il ne faut pas oublier le gros des actions d’après-vente, ce ne sont pas ces campagnes de rappel, avec lettre au client ; mais, tout un tas de rectifications, opérées dans les réseaux des constructeurs, et qui se font en toute discrétion, sans que vous soyez averti.
Ces modifications discrètes faites en atelier, est-ce légal ?
Oui !
Tant que le défaut – ou le risque de panne – ne concerne pas la sécurité, les constructeurs sont tout à fait libres de ne pas faire de rappel – avec envoi d’une lettre à leurs clients.
C’est vrai que tout ce qui est, incident mécanique, incident électrique, ou caprice électronique, ne fait l’objet QUE de rectifications, opérées dans le plus grand secret des ateliers des constructeurs.
Les faiblesses qui font l’objet de rappels
Tout ce qui concerne la sécurité. Cela doit faire, légalement, l’objet d’un rappel.
Au palmarès des défauts les plus souvent identifiés : les airbags qui risquent de ne pas se déclencher, un risque de courts-circuits, des fuites de carburant, une fragilité – ou un risque de rouille – sur des pièces de suspension, des problèmes de frein à main ou de durits de freinage qui pourrait se percer par frottement : ce sont les principales causes des rappels.
Un dossier à retrouver dans le n° de L’argus actuellement en kiosque.
Un chiffre concernant les accidents de la route en France
35% des accidents graves impliquent un excès d’alcool au volant.
Alors que les automobilistes en état d’ébriété ne constituent que 3,5% des conducteurs.
Quant au niveau d’imprégnation de ces automobilistes, dans la plupart des cas, lors d’un accident, leur alcoolémie était comprise entre 1,8 et 2,8 ( ! ) g / litre de sang.
Un nouveau réseau social pour automobilistes
car-register.com.
Un site où vous faites part de toutes vos curiosités automobiles.
Vos questions, vos expériences, vos témoignages.
Autour de voitures qui vous plaisent –, de souvenirs de voyages un peu fous, d’anecdotes singulières.
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