Etre ou ne pas être... au gouvernement
Il y a un peu moins d'un an, les ministres écologistes claquaient la porte du gouvernement. Cécile Duflot, qui était numéro 2, ministre du Logement, et Pascal Canfin, ministre au Développement. Ils sont partis quand Manuel Valls est devenu Premier ministre. Mais depuis chez les Verts, beaucoup s'en mordent les doigts. Alors imaginez leur réaction quand François Hollande leur a fait un appel du pied flagrant à sa dernière conférence de presse, le 5 février dernier à l'Elysée.
D'ailleurs, en privé, un ministre ne dément pas un éventuel retour des Verts au gouvernement. Et il se murmure aussi que François Hollande prépare un remaniement dans les semaines ou les mois qui viennent. Après les départementales fin mars et avant les régionales en décembre. Certains ministres pourraient quitter le gouvernement car ils seront candidats. Ce qui laisserait de la place.
Côté candidats au gouvernement, il y a du monde au portillon chez les écologistes
Oui mais il ne faut pas le crier trop fort, car les candidats aux postes de ministres préfèrent rester discrets. Ils sont déjà la cible des opposants à un retour au gouvernement. Les candidats déclarés mais pas trop, ce sont, entre autres, le sénateur Jean Vincent Placé, les députés Barbara Pompili et François de Rugy (qui dément mais n'est pas très clair dans ses explications).
Entrer ou pas au gouvernement, il n'y a pas de voix médiane et donc le risque, c'est une scission du parti Europe Ecologie-Les Verts. Quelques élus s'en inquiètent en privé. Pour faire la synthèse, il y a Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale du parti. Elle était l'invitée politique de France Info vendredi matin. Mais un parti écologiste absent du gouvernement l'année où la France prépare l'une des plus grandes conférences sur le climat jamais organisée, c'est embêtant.
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