L'empire des séries. "Good Doctor" , les raisons d’un succès

Good Doctor est un véritable succès. Plus de six millions de téléspectateurs suivent cette série chaque mardi soir sur TF1. Alors que la saison 2 a débuté lundi aux États-Unis, Laurent Valière revient sur les raisons de cet engouement. 

Il peut opérer un foie en plein milieu d’une autoroute

Il peut sauver avec une simple paille un enfant dans un aéroport. Et toujours attendre son premier baiser ! Shawn Murphy, le jeune chirurgien brillant mais autiste de Good Doctor, est d’abord un héros d’aujourd’hui.

En 2004, avec Dr House, le producteur David Shore avait renouvelé le genre de la série médicale. Après Urgence, tourné comme un film d’action, très réaliste, David Shore inventait un médecin cynique et misanthrope qui s’intéresse plus aux maladies qu’aux malades.

14 ans plus tard, Good Doctor est toujours aussi asocial mais il se soigne…

Alors que le public demande aujourd’hui plus de héros positifs, David Shore adapte pour l’Amérique une série coréenne. Il  raconte l’évolution de ce médecin autiste et ne lui donne pas de superpouvoir : chacun peut s’identifier à ce personnage qui a du mal à s’intégrer dans la société.   

Ajoutez tous les ingrédients d'une série médicale : de nouveaux patients à chaque épisode, de nouvelles opérations en gros plans, de nouveaux cas de conscience, des confrontations avec des collègues. Et vous obtenez le succès surprise de la saison dernière aux États-Unis.

La série a révélé le jeune acteur britannique Freddie Highmore

Après voir joué durant cinq saisons un fils psychopathe et meurtrier, dans une série inspirée de Psychose d’Alfred Hitchcock, Fréddie HIghmore est parfait dans le rôle du médecin direct qui ne répond jamais aux questions. IL passera aussi dernière la caméra dans la saison 2 qui vient de démarrer timidement aux États6Unis. Une saison qui promet un goût de Dr House : celle qui incarnait la patronne du médecin misanthrope Lisa Edelstein intègrera l’hopital du Good Doctor.