L'empire des séries. "Good Omens"ou l'Apocalypse pour de rire

Good Omens est une série loufoque qui revisite l’histoire biblique : à Londres, l’heure est grave. La fin du monde, l’Apocalypse, est annoncée pour demain car l’antéchrist vient de naître. Or, les représentants de Dieu et de Satan, présents depuis bientôt 6 000 ans sur Terre, s’y sentent bien.

Le premier est libraire, le second, dandy rocker. Alors, ils font alliance pour éviter la catastrophe. Mais un malencontreux échange de bébés leur fait surveiller le mauvais enfant alors que les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse rodent sur leurs motos. Une série à grands moyens qui vaut surtout pour son côté "buddie movie" disponible sur la plateforme Amazon Prime Video. 

Les lecteurs ont dû se reconnaître dans le roman

Neil Gaiman, co-auteur du roman "Good omens" et scénariste de son adaptation en série

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Cette série à grands moyens en six épisodes est inspirée d’un roman populaire britannique De bons présages, coécrit par Terry Pratchett et Neil Gaiman, plus connu pour ses récits fantastiques : des bandes dessinées ou le scénario du film La légende de Beowolf.

En 1990, le succès du livre l’avait surpris. ’’Quand on a écrit le livre avec Terry, on n’était pas sûr de trouver un éditeur. Quand le livre est sorti, on n’était pas sûr qu’il pourrait intéresser des lecteurs. Mais les gens ont adoré le livre. Ils ont dû se reconnaitre dans quelque chose, par exemple dans l’amitié entre cet ange et ce démon."

On avait pensé aux Monty Python pour en faire un film. Finalement, c’est une série, qui lorgne vers l’humour noir et décalé des humoristes anglais. L’histoire se déroule sur 6 000 ans. D’Adam et Eve à la Révolution française et Londres aujourd’hui. On croise des prophètes, ou même Dieu qui est le narrateur…

C'est une histoire d'amour pour sauver le monde

David Tennant, acteur, incarne le démon Crowley

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La série brille surtout par ses deux acteurs : Michael Sheen incarne un ange bon, doux, tout de blanc vêtu ; David Tennant qui interpréta notamment le fameux Doctor Who ressemble avec ses yeux de lynx, cachés derrière des lunettes fumées, à une rock star. Les deux passent leur temps à s’entraider, quitte à changer le cours de l’Histoire.

La série met le paquet : elle ne lésine pas sur les effets spéciaux. Mais elle déborde tellement d’idées qu’elle devient presque fatigante. Elle est sauvée par son coté "buddy movie", cette association improbable entre un démon et un ange avec un esprit très british.