"Lycée Toulouse-Lautrec", saison 2 : un modèle de série populaire française

La série "Lycée Toulouse-Lautrec", qui se déroule dans un lycée pour personnes handicapées, revient pour une deuxième saison en prime time sur TF1, ce lundi 4 mars. Laurent Valière a rencontré son autrice, Fanny Riedberger, et l'une de ses actrices principales, Ness Merad.
Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Ness Merad et Chine Thybaud dans "Lycée Toulouse-Lautrec" saison 2. à partir du 4 mars sur TF1. (2023 / STÉPHANE GRANGIER / FEDERATION STUDIO FRANCE / TF1)

Fanny Riedberger, aussi autrice des Randonneuses propose une deuxième saison en prime time, drôle et émouvante, qui se déroule dans un lycée pour personnes handicapées. La première saison avait saisi le public. La deuxième explore d'autres thématiques de premier abord dramatiques, comme la mort, le déni ou la souffrance, et permet de retrouver une galerie de personnages hauts en couleurs, dont on oublie vite les handicaps.

C’était un pari osé, il y a deux ans, de lancer une série sur TF1, dont les héros étaient des lycéens handicapés dans un établissement spécialisé de France : le lycée Toulouse-Lautrec. Pari réussi et succès d’audience qui permettent de retrouver à partir de ce lundi 4 mars, pour une nouvelle saison, la langue de vipère en fauteuil roulant, Marie-Antoinette, et sa bande de copains.

Cette fois, Marie-Antoinette en deuil se retrouve avec une nouvelle coturne : Alice, aussi en fauteuil roulant, qui rêve d’une opération miracle. Encore une fois, les handicaps des comédiens s’effacent derrière leurs personnalités attachantes et des thématiques sombres que l’auteur et productrice Fanny Riedberger, sait traiter avec drôlerie et finesse. 

"Mon enjeu était de continuer à traiter de vraies thématiques : ne pas survoler, ne pas se dire : 'bon, on a réussi notre saison, souligne Fanny Riedberger, on va traiter du monde des adolescents, il y a des handicapés'. Non, c'est de traiter de vraies thématiques à chaque fois : la mort, le deuil, la souffrance physique, la drogue, une mère qui n'arrive pas à aimer sa fille à la hauteur de son amour, de continuer à rentrer dans des choses très profondes et vraies."

On retrouve Marie-Antoinette, toujours aussi pétillante et langue de vipère. Le rôle a changé la vie de son actrice, Ness Merad. "J'ai pu découvrir un métier que j'adore, que je n'imaginais même pas faire, et pourtant maintenant, je ne me vois pas faire autre chose.

En fait, j'étais en terminale au lycée Toulouse-Lautrec et Fanny Riedberger est venue avec son équipe pour nous présenter la série qu'ils comptaient faire, et qu’ils souhaitaient organiser un grand casting sauvage. Au début, je n'allais pas m'inscrire. Je n'avais pas du tout une âme d'actrice : je ne savais pas faire semblant. Quand j'étais énervée, j'étais énervée, quand j'étais triste, j'étais triste. Mais quand j'ai vu tout le monde s'inscrire, et vu que je suis quelqu'un de très égocentrique, j'ai dit c'est mort, je le fais aussi."

Un rôle qui lui ressemble… Marie-Antoinette, la reine. "De toute façon, j'étais la reine du lycée Toulouse-Lautrec. Je connaissais tout, j'entendais tout. Je savais tout. J'étais un peu la commère, l'oreille, celle qui a tous les secrets, celle qui connaît un peu tout sur tout le monde, et celle à qui on voulait parler parce que j'étais quelqu'un qui rigolait, et qui était genre juste fun."

Lycée Toulouse-Lautrec, saison 2, un lycée pas comme les autres, un bain de jouvence et d’émotion, à partir de ce lundi 4 mars sur TF1.

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