L'été des chefs. Eugénie Béziat : "On n’a pas assez travaillé pendant un an, alors vive l'été !"
À Villeneuve-Loubet, près de Nice, la jeune cheffe Eugénie Béziat a su se faire une place au soleil.
Eugénie Béziat raconte souvent que c’est un repas chez Hélène Darroze, avec ses parents, qui a lancé sa vocation. Ce soir-là, la jeune fille élevée en Afrique a ressenti une telle émotion qu’elle a voulu embrasser la profession. Après s’être formée chez Michel Guérard ou Michel Sarran, elle est recrutée par le propriétaire de La Flibuste, à Villeneuve-Loubet, la patrie d’Escoffier. Eugénie Béziat y a tout de suite conquis une étoile Michelin et deux toques Gault et Millau. Elle y passe de beaux étés. "L'été, c’est le soleil, c'est là où j'ai grandi au Gabon. Cela me rappelle chez moi, même si j'ai appris à connaître et apprécier les autres saisons comme l'automne ou l'hiver avec leurs produits", souligne Eugénie Béziat.
Durant les périodes confinées, Eugénie Beziat a préparé des repas pour la Croix Rouge. Comme beaucoup de chefs, elle est très active et il lui tardait de retrouver sa clientèle. Aussi, pas question de vacances estivales.
On n'a pas assez travaillé pendant un an, donc on est bien content que les clients soient revenus. Mon été, ce sera en novembre !
Eugénie Béziatsur franceinfo
Dans la précision de son geste, Eugénie Béziat marie avec délicatesse des alliances inédites selon l’inspiration de ses nombreux voyages. Ris de veau céleri de Provence et réglisse de Calabre, ou saint-jacques pochés et sa mousse légère à la soubressade de Mallorca, ou un poisson en carpaccio, sa suggestion estivale.
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