Alcoolisme : Anthony Hopkins fête ses 47 ans de sobriété dans une vidéo d’encouragement à ceux qui luttent contre cette addiction
L’acteur de 85 ans confie n’avoir pas touché un verre d’alcool depuis 1975, alors qu’il était "dans un état désespéré" de dépendance. Il adresse ses encouragements à ceux qui luttent aujourd’hui contre l’alcoolisme en leur conseillant d’être "gentils, compatissants" avec eux-mêmes.
Doublement récompensé par l’Oscar du meilleur acteur en 1992 pour Le Silence des Agneaux et en 2021 pour The father, Anthony Hopkins aborde dans une vidéo de trois minutes publiée sur Instagram et Twitter l’évènement qui a changé sa vie. Il explique que cela fait 47 ans qu’il est sobre : depuis décembre 1975, il n’a pas touché une goutte d’alcool.
Et au moment où nous sommes inondés d’articles sur le Dry January, le défi "janvier sans alcool", alors que se multiplie les statistiques, les rappels sur les dangers de la boisson, ses effets biologiques, neurologiques, psychologiques, sur le fait que d’après Santé Publique France, 24% des français dépassent boivent chaque jour plus que les deux verres maximum recommandés, Anthony Hopkins, lui, revient à l’essentiel : le rapport à soi.
"Il y a 47 ans, dit-il, j’étais dans un état désespéré, complètement abattu, je n’en avais plus pour longtemps à vivre. (…) Et puis j’ai compris que la condition dans laquelle j’étais, de souffrance mentale, physique, émotionnelle, c’était l’alcoolisme, ou plus précisément la dépendance." Et Hopkins d’expliquer que l’on peut sortir de cette spirale, pas juste pendant un mois mais définitivement, et que cela passe essentiellement par le fait de reconquérir son estime de soi. "À vous tous qui luttez, soyez gentils avec vous-même, soyez compatissant, tenez-vous éloignés des gens toxiques qui vous jugent, soyez fiers de votre vie."
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Son message a déjà été vu près de dix millions de fois, il est partagé, salué par des centaines de milliers d’internautes dont Naomi Campbell, Michael Douglas, ou encore Alec Baldwin. Anthony Hopkins précise qu’il n’est ni expert ni médecin, mais qu’il veut témoigner du fait que l’on peut trouver un modus vivendi où l’on ne se sent plus heurté, harcelé par le diktat social de l’alcool dit "festif", par l’idée selon laquelle celui qui ne boit pas est un "rabat-joie", quelqu’un qui s’exclut du groupe.
"À tous les jeunes gens, conclue-t-il, n’écoutez pas les donneurs de leçons, ne les laissez pas vous tirer vers le bas, soyez fiers de vous, si vous avez besoin d’aide, parlez-en, à un ami ou dans des groupes de paroles (…) mais surtout aimez-vous, célébrez-vous, célébrez votre vie, comme je le fais ici".
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