Le Paris-Brest en hommage aux cyclistes entre les deux villes
À la fin du XIXe siècle, le cyclisme devint un phénomène national. Les boyaux réparables, l'attrait de la compétition, l'effort donné en exemple, furent autant d'arguments pour multiplier les courses . Souvent, elles étaient organisées, sponsorisées, et promues par des journaux .
Hebdomadaires et quotidiens se comptaient alors par dizaines, dans chaque ville, chaque département, et se vouaient à une concurrence féroce. Ainsi, pour rivaliser avec un Paris-Bordeaux, le Petit-Journal conçut un aller-retour entre Paris et Brest , 1.200 km sans s'arrêter.
Seule, l'invention du Tour de France permettrait, quelques années plus tard, de faire mieux encore. Et c'est pour rendre hommage aux forçats de la route que l'organisateur de la course demanda à son boulanger de créer un gâteau en forme de roue de vélo : le paris-brest ! Thierry Marx, pour L'Histoire à la Carte , en livre sa version.
pour la pâte à choux 30 g de beurre, 40 g de farine, un demi-litre d'eau, 5 cl de lait, 3 œufs, une pincée de sucre et une pincée de sel, 60 g d'amandes effilées ; pour la crème pâtissière : 150 g de beurre, 30 g de praliné noisette, 250 g de crème pâtissière vanille.
Porter à ébullition le lait, l'eau, et le beurre, (avec sucre et sel) et incorporer la farine en une seule fois. Bien dessécher la pâte, et la réhydrater en ajoutant les œufs un par un. Placer le mélange dans une poche à douille et dresser un large cercle sur une plaque avec une feuille de cuisson. Saupoudrer avec les amandes, et mettre à cuire 10 à 15 minutes au four préchauffé (200 °C). Pendant ce temps mélanger la crème pâtissière et le praliné noisette, bien émulsionner, et rajouter le beurre ; foisonner le tout pour obtenir une mousse comme une chantilly montée. Quand la pâte est cuite, couper le chapeau, garnir avec la crème, saupoudrer de sucre glace, et réserver au frais.
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