Enquête sur Cahuzac : de la "présomption d'innocence" au "conflit d'intérêts"
A commencer par son ministre de tutelle, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici: "J'ai confiance. Quand quelqu'un se met en face de moi et me dit les yeux dans les yeux, quelqu'un avec qui je travaille bien, qui est un ami, je n'ai pas eu de compte en Suisse, j'ai confiance. Cette enquête est un élément qui lui permettra de démontrer son innocence".
Le ton reste très mesuré à l'UMP. Jean-François Copé cultive lui sur RTL une petite ambiguïté : " J'ai toujours été extrêmement clair et toujours considéré qu'on devait respecter la présomption d'innocence. Après il appartient à Jérôme Cahuzac d'apprécier s'il doit rester ou non au gouvernement".
Le Front national évoque lui aussi la présomption
d'innocence. Mais Marine Le Pen estime sur Radio Classique qu'il y a un conflit d'intérêt pour l'enquête du Parquet : "Monsieur Cahuzac peut rester ministre mais il ne peut pas rester ministre du Budget."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.