Un cadeau fiscal à venir pour les ménages?
Harlem Désir confirme implicitement ces informations au micro de France Inter. Le premier secrétaire du PS dit bien que le président expliquera à la télévision une nouvelle étape du quinquennat avec un dispositif plus resserré.
"Incontestablement, après le second tour des décisions seront prises. Il y a une demande qui est claire de plus d'efficacité, de plus de résultats dans le redressement du pays, sur le plan économique, sur le plan social. Il y a aussi une attente que cela soit mis en œuvre d'une façon plus efficace, cohérente, rapide. C'est une obsession du président de la République et c'est pour cela qu'il a annoncé le pacte de responsabilité. "
Que François Hollande dise tout, mais qu'il le dise maintenant, sans attendre le second tour. C'est ce qu'exige le président de l'UMP, Jean-François Copé sur France 2.
"C'est un espèce de pseudo cadeau électoral désespéré avant le deuxième tour. Si c'est cela avec quoi va-t-il le financer ? Il a été incapable d'enrayer les déficits alors qu'il a demandé 50 milliards d'impôts aux Français. Depuis deux ans, tout cela est irresponsable pour notre pays. Je crois qu'il est indispensable que François Hollande acte qu'il doit changer de politique et pour cela il lui faut un nouveau Premier ministre. Je crois qu'il est indispensable que les Français sachent cela avant le second tour. "
Jean-François Copé se félicite qu'il n'y ait eu aucun ralliement ou arrangement entre des têtes de listes UMP et des têtes de liste Front national.
Pas de front républicain
Il n'y aura pas de front républicain, en tout cas pas partout. Ce dont se félicite Marine Le Pen qui fustige aussi, sur France Info, les promesses de baisses d'impôts.
"Ce front républicain ne fonctionnera pas. Les électeurs sont libres et ils réfléchiront aux 50 milliards d'économies que le Parti socialiste va faire après les municipales. Il ne faut pas nous raconter d'histoires, les promesses de baisses d'impôts faites par le Parti socialiste avant le second tour c'est du bidon. "
Un remaniement
Des baisses d'impôts, un remaniement, un changement de Premier ministre, il y a des noms qui circulent pour Matignon. Celui de Manuel Valls, encore et toujours. Sur ITéléYves Jégo, de l'UDI, hésite à dire du bien puis non du mal du ministre de l'Intérieur.
"C'est un homme d'Etat, son bilan n'est pas bon au ministère de l'Intérieur et s'il n'y a pas un changement de politique et que l'on se contente d'un changement de Premier ministre, cela ne changera rien sur le fond. La peopolisation du gouvernement c'est une chose, mais cette politique qu'il faut changer c'est ce que nous attendons de Monsieur Hollande. "
La menace d'Olivier Py
Le directeur du festival d'Avignon, Olivier Py, annonçait sur France Info qu'il n'y aurait plus de festival si le Front national l'emportait dimanche prochain dans cette ville. Pour Marine Le Pen ce n'est pas le Festival qui risque de disparaître mais Olivier Py.
"C'est pitoyable. Prendre la culture en otage c'est scandaleux, c'est très antidémocratique et il s'accorde des pouvoirs qu'il n'a pas. Monsieur Py est nommé, c'est un salarié. Donc, s'il n'est pas content il démissionne et un autre le remplacera et le festival d'Avignon continuera à se développer. Notre candidat Philippe Lottiaux est un homme attaché à la culture et qui a écrit des livres sur le mécénat et le rock, et qui veut développer le mécénat à Avignon. Les habitants auront donc une culture plus diverse et dynamique. "
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