Arrestations de personnes liées à l'ultradroite : "Ces groupuscules ne concernent absolument pas le FN", affirme Nicolas Bay
Le vice-président du Front national, Nicolas Bay, était l'invité de Yaël Goosz, mercredi sur franceinfo. Il est notamment revenu sur l'arrestation de 10 personnes de l'ultradroite, mardi, dans le cadre de l'enquête sur un projet d'attentat.
Nicolas Bay, vice-président du Front national, était l'invité de Yaël Goosz, mercredi 18 octobre sur franceinfo. Le conseiller régional FN de la région Normandie est notamment revenu sur l'interpellation, mardi, de 10 personnes d'ultradroite, dans le cadre de l'enquête sur un projet d'attentat. Ces arrestations sont liées à l'interpellation du jeune Logan N., de l'ultradroite, en juin dernier, soupçonné de préparer un attentat. "Ça n'a rien à voir avec nous", a assuré Nicolas Bay.
Impliqué dans la présidentielle et les législatives
"J'ai découvert son nom dans la presse", affirme Nicolas Bay, à propos de Logan N., militant d'ultradroite arrêté en juin et qui menaçait de s'en prendre aux migrants, à des lieux de culte musulmans mais aussi à des personnalités politique comme Christophe Castaner ou Jean-Luc Mélenchon.
Selon Nicolas Bay, il n'est pas pertinent de faire un lien entre le Front national et ce militant de l'ultradroite alors qu'il a participé aux côtés du FN à la campagne pour l'élection présidentielle et a été assesseur à Marseille pendant les élections législatives. "Le terroriste de Nice qui a tué près d'une centaine de personnes sur la promenade des Anglais avait fait un selfie avec Christian Estrosi. Amedy Coulibaly, le tueur de l'Hyper Casher, avait été reçu par Nicolas Sarkozy à l'Élysée. Pour autant, ni Nicolas Sarkozy ni Christian Estrosi ne sont ses complices."
Le discours anti-migrants du FN, un déclencheur ?
Logan N. appartenait notamment à Action française Provence. "Ces groupuscules ne concernent absoument pas le FN et ça n'a rien à voir avec notre action politique", martèle Nicolas Bay. Jean-Luc Mélenchon demande la fermeture du local de l'association à Marseille. Réponse du vice-président du Front national.
Je ne vois pas le lien qu'il y aurait entre cette association et ces personnes qui voulaient commettre des violences
Nicolas Bay, vice-président du Front nationalà franceinfo
Mais le discours anti-migrants du Front national peut-il attiser l'idéologie des extrémistes comme Logan N. ? "On ne s'en prend pas aux personnes", répond Nicolas Bay qui affirme que le FN ne fait que refuser la politique de répartition des migrants dans l'Union européenne.
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