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Sortie de l'état d'urgence : "C'était nécessaire", assure Jean-Michel Fauvergue, député LREM et ancien patron du Raid

Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid et député La République en Marche, était l'invité de L'interview J-1, mardi sur franceinfo. Il est revenu sur la sortie de l'état d'urgence, prévue mercredi.

Article rédigé par Nicolas Teillard
Radio France
Publié
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Jean-Michel Fauvergue, patron du Raid de 2013 à 2017 et député La République en Marche de Seine-et-Marne, était l'invité de L'interview J-1, mardi 31 octobre sur franceinfo. Il est notamment revenu sur la fin de l'état d'urgence, prévue mercredi, alors que la mesure était en place depuis le 13 novembre 2015 et les attentats qui ont touché Paris. La loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme doit entrer en vigueur à la place. Selon Jean-Michel Fauvergue, "c'était nécessaire" de sortir de l'état d'urgence.

Une menace toujours importante mais différente

L'ancien patron du Raid assure que la sortie de l'état d'urgence est une bonne chose. "C'était obligatoire", affirme-t-il. "À un certain moment il faut sortir de ces situations extraordinaires." D'après lui, le contexte actuel ne permet pas de justifier une prolongation de l'état d'urgence. "La situation a évolué, la menace est toujours importante mais elle est d'une autre forme." Il estime cependant qu'il était important de remplacer l'état d'urgence par la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. "Il faut en sortir mais il ne faut pas en sortir n'importe comment. C'est ce que nous avons fait."

L'état d'urgence et certaines de ses dispositions ont pourtant été largement critiqués. En effet, si l'état d'urgence a permis de réaliser presque 4 000 perquisitions administratives, seules 625 armes ont été saisies et une vingtaines de perquisitions étaient liées au terrorisme. "Il y a eu beaucoup d'opérations qui ont été faites. La police, la gendarmerie, la justice et le pouvoir administratif ont ratissé large pour pouvoir reprendre en main la situation", justifie Jean-Michel Fauvergue. "On ne peut pas avoir tout et son contraire."

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