Invitation des syndicats à Matignon : "Nous nous inscrirons dans les décisions de l'intersyndicale", déclare la CGT Mines-Energie
"Il y a une intersyndicale mardi matin et nous nous inscrirons dans les décisions de l'intersyndicale", a déclaré lundi 1er mai sur franceinfo Sébastien Menesplier, secrétaire confédéral de la CGT et secrétaire général FNME-CGT (Mines-Energie), questionné sur une possible invitation à Matignon par Elisabeth Borne qui souhaite reprendre le dialogue avec les syndicats.
Pour Sébastien Menesplier, qui parle "au nom de la Fédération Mines-Energie CGT", le syndicat aura "un débat, en interne, avec l'ensemble des organisations". "On ira ou on n'ira pas, ajoute-t-il, ce n'est pas que Sophie Binet qui va décider". Selon lui, la secrétaire générale de la CGT "a été très claire, elle a dit qu'on se laissait la possibilité d'aborder en intersyndicale la question d'un rendez-vous à Matignon".
"Si l'intersyndicale décide d'y aller, on va essayer d'y aller en plénière et pas en bilatérale. Dans tous les cas, nous, en interne, on reviendra vers nos organisations et on fera état de ce qu'a décidé l'intersyndicale", explique-t-il.
Le secrétaire confédéral de la CGT a désormais deux dates en ligne de mire : le 3 mai, date de la décision du Conseil constitutionnel concernant la deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP) et le 8 juin, lorsqu'une proposition de loi du groupe des députés LIOT abrogeant la réforme sera au menu de l'Assemblée. Dans le premier cas, Sébastien Menesplier affirme avoir "encore de l'espoir que les Sages entendent cette démocratie sociale qui s'exprime depuis le 19 janvier".
Coupures de courant assumées
Concernant les coupures de courant, le secrétaire général FNME-CGT assume : "Pour une organisation syndicale comme la nôtre, c'est l'organisation de la colère par des actions qui sont décidées collectivement sur les piquets de grève [...] Ce sont donc des coupures ciblées, qu'on appelle nous 'la sobriété énergétique'. On assume et on le revendique. Dans les cliniques, dans les hôpitaux, dans les stades, il doit y avoir des groupes électrogènes qui permettent de ne pas subir de coupures d'électricité".
Il affirme que "quoi que fasse le gouvernement aujourd'hui, partout où il va se déplacer, la CGT sera présente" et ce, "jusqu'à ce que le président de la République et son exécutif retirent la réforme des retraites". Il rappelle enfin que dans sa fédération il y a des grèves reconductibles depuis le 7 mars : "54 jours de grève reconductible, c'est énorme", conclut-il.
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