Jeux vidéo : le français Shadow défie Google
La start-up, qui vient de lever 30 millions d'euros, veut s'imposer dans l'informatique dématérialisée, alors que Google s'apprête à lancer Stadia, sa plateforme de jeux vidéo.
La Paris Games Week vient de débuter. C’est le plus grand salon français du jeu vidéo. Le secteur est en effervescence car dans quelques jours, le 19 novembre, Google doit lancer sa plateforme de jeu vidéo, intitulée Stadia.
Dans ce nouveau secteur, le "cloud gaming", la concurrence est déjà forte. Face à Google, le français Shadow a bien l’intention de se battre. La start-up, qui vient de lever 30 millions d’euros, propose un service d’informatique dématérialisée, avec un système d’abonnement.
Un modèle différent
Invité éco de franceinfo mercredi 30 octobre, Jérôme Arnaud, le président de Shadow, veut "se positionner là où Stadia n’est pas". Selon lui, "Stadia va être limité en quantité" : "Tous les jeux fortement populaires aujourd’hui sont généralement gratuits et ne seront pas rapidement chez Stadia". Il affirme que les joueurs tiennent à leur "liberté".
Tous les grands acteurs du secteur, dont Sony et Microsoft, essaient de pousser leur avantage dans le streaming. Mais la technologie est-elle totalement au point ? Oui, pour Jérôme Arnaud. Le patron de Shadow "recommande d’avoir 15 mégabits, ce qu’on a facilement avec la fibre" : "Nous travaillons beaucoup pour rendre notre système très solide sur des connexions un peu moins fortes".
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