"L'année dernière, le ciel nous est littéralement tombé sur la tête", affirme la présidente de France Assureurs
La facture climatique a explosé en 2022 pour atteindre plus de 10,6 milliards d'euros. "On a eu des tempêtes, des inondations, des orages de grêles, des feux de forêt et on a eu beaucoup de sécheresse. Donc l'année 2022 a été totalement exceptionnelle sur le front des évènements climatiques. D'où cette facture très importante. Ce n'était jamais arrivé. C'est quasiment trois fois la moyenne sur les dix dernières années," développe, jeudi 30 mars la présidente de France Assureurs.
Florence Lustmann avance deux explications face à cette augmentation du risque. "D'abord la fréquence et l'intensité des phénomènes. Et puis le coût de chacun de ces sinistres augmente avec l'inflation," selon la porte-parole du secteur. "Le coût des réparations a flambé sous le coût de l'inflation. Plus 22%, par exemple, pour les charpentes," relève la présidente de France Assureurs.
Un régime "catastrophe naturelle" déficitaire
Le modèle est-il tenable sans augmenter les primes d'assurance ? "Il y a toujours deux choses à faire quand le risque augmente. La première c'est la prévention, y compris des catastrophes naturelles. Ensuite, il est vrai que nous avons un régime "catastrophe naturelle" qui est déficitaire depuis plusieurs années. Il faut sans doute se reposer la question mais c'est fixé par décret par le gouvernement", déclare Florence Lustmann.
Retrouvez l'intégralité de cette interview :
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.