Cet article date de plus d'un an.

"Les perspectives de recrutement sont moins favorables qu'il y a un trimestre" selon Christophe Catoir, le président Monde du groupe Adecco

Toute la semaine, "L'invité éco" de franceinfo s'installe à Davos pour le Forum économique mondial. Pour Christophe Catoir, les perspectives de recrutement restent favorables mais moins qu'il y a quelques mois à cause de la crise énergétique et de l'inflation qui s'installe.
Article rédigé par franceinfo, Isabelle Raymond
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le président Monde du leader de l'interim Adecco, Christophe Catoir, était l'invité éco de franceinfo, le 16 janvier 2022. (ISABELLE RAYMOND / RADIO FRANCE)

Les prévisions ne sont pas très optimistes pour les mois à venir avec un risque de récession qui devrait toucher en 2023 un tiers de l'économie mondiale selon les dernières prévisions du Fond monétaire internationale (FMI). Selon la Banque mondiale, la croissance dans la zone euro devrait être nulle cette année 2023. Ce pessimisme se retrouve-t-il dans les intentions de recrutement ?

"Il y a beaucoup d'incertitude et d'interrogations aujourd'hui dans le monde des affaires, de la part des chefs d'entreprise, explique Christophe Catoir, président Monde du leader de l'intérim Adecco. Traditionnellement l'incertitude se traduit par une posture défensive, c'est-à-dire qu'il y a moins de recrutements et moins de chasse aux talents. Ceci étant avec le Covid-19, on sort d'une période où les talents se sont fait rares, où les entreprises se sont souvenues qu'il était très difficile de les retrouver en sortie de la crise."

"On a donc assisté à une résistance du marché de l'emploi beaucoup plus importante que traditionnellement, en France comme partout dans le monde. C'est une bonne surprise."

Christophe Catoir, président Monde du leader de l'intérim Adecco

à franceinfo

Mais le patron Monde du groupe Adecco nuance tout de même : "On a quand même vu des changements de tendance dans certaines industries, qui commencent à souffrir du fait des prix de l'énergie, de l'inflation, ce qui fait que les perspectives sont moins favorables qu'il y a un trimestre." 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.