"Les perspectives de recrutement sont moins favorables qu'il y a un trimestre" selon Christophe Catoir, le président Monde du groupe Adecco
Les prévisions ne sont pas très optimistes pour les mois à venir avec un risque de récession qui devrait toucher en 2023 un tiers de l'économie mondiale selon les dernières prévisions du Fond monétaire internationale (FMI). Selon la Banque mondiale, la croissance dans la zone euro devrait être nulle cette année 2023. Ce pessimisme se retrouve-t-il dans les intentions de recrutement ?
"Il y a beaucoup d'incertitude et d'interrogations aujourd'hui dans le monde des affaires, de la part des chefs d'entreprise, explique Christophe Catoir, président Monde du leader de l'intérim Adecco. Traditionnellement l'incertitude se traduit par une posture défensive, c'est-à-dire qu'il y a moins de recrutements et moins de chasse aux talents. Ceci étant avec le Covid-19, on sort d'une période où les talents se sont fait rares, où les entreprises se sont souvenues qu'il était très difficile de les retrouver en sortie de la crise."
"On a donc assisté à une résistance du marché de l'emploi beaucoup plus importante que traditionnellement, en France comme partout dans le monde. C'est une bonne surprise."
Christophe Catoir, président Monde du leader de l'intérim Adeccoà franceinfo
Mais le patron Monde du groupe Adecco nuance tout de même : "On a quand même vu des changements de tendance dans certaines industries, qui commencent à souffrir du fait des prix de l'énergie, de l'inflation, ce qui fait que les perspectives sont moins favorables qu'il y a un trimestre."
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