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Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP : "On va renforcer les services d’urgence"

Dans les hôpitaux parisiens, les services d’urgences sont en grève depuis le début de la semaine. Invité de franceinfo jeudi, le directeur général de l’AP-HP annonce davantage de personnel et une augmentation de la "prime de dangerosité".

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, le 18 avril 2019 sur franceinfo (photo d'illustration).  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

L’hôpital public craque. À Paris, lundi 8 avril, une vingtaine de services d’urgences ont entamé une grève illimitée. Les syndicats appellent l’ensemble du personnel à rejoindre le mouvement pour une journée, le vendredi 19 avril. Au cœur des revendications : le manque de personnel, dans des services de plus en plus sollicités.

Invité de "L’Interview éco", Martin Hirsch, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris annonce sur franceinfo qu’il y aura bientôt davantage de médecins et d’infirmiers aux urgences, avec un nouveau principe : "Si le nombre de passages aux urgences augmente de 10%, l'effectif augmentera de 10%". Dans l'immédiat, 61 postes sont débloqués.  

La "prime de dangerosité" multipliée par dix

Autre annonce : la "prime de dangerosité" va être multipliée par dix. Elle va passer de 5,76 euros à "environ 60 euros" par mois, pour le personnel des urgences, car ils voient "toute une série de patients qui peuvent les exposer à un risque" - malades infectieux ou malades psychiatriques, par exemple. Les syndicats, eux, réclament une prime mensuelle de 300 euros. Une prime impossible à accorder, selon Martin Hirsch, à cause des statuts de la fonction publique hospitalière : "Je ne peux pas changer les rémunérations des uns et des autres comme il me plairait".   

Notre-Dame : l'Hôtel-Dieu pourrait participer

Après l’incendie de Notre-Dame, l’AP-HP propose de mobiliser une partie de l’Hôtel-Dieu, l’hôpital situé sur le parvis de la cathédrale : "L’Hôtel-Dieu connaît des réorganisations (…) Si les millions de visiteurs qui viennent veulent voir le chantier, le musée, etc., ça peut être avec nous, en accueillant des objets, des plans, tout ce qui peut mettre en valeur ce site exceptionnel auquel on est attaché au fond de notre cœur".

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