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Cécile Duflot refuse le "climato-fatalisme"

Alors que 125 chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent à l'ONU sur le changement climatique, l'ex-ministre écologiste du Logement redevenue députée était l'invitée ce mardi de France Info. Elle a aussi réagi aux menaces de l'EI.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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 Un sommet à New York ce mardi dans la perspective d'un grand accord international en novembre 2015 à Paris. Pour Cécile Duflot, "c'est le Jour sans fin, l'impression de se retrouver en 2008 avant Copenhague où on disait la même chose, qu'il était urgent d'agir". Et elle ne cache pas son inquiétude, même si elle refuse le* "climato-fatalisme".

"Aujourd'hui, on sait ce qu'il faut faire pour sauver le climat, pour avoir un paquet climat-énergie en Europe ambitieux, la France ne peut pas être un frein. Elle doit être exemplaire." Et l'ex-ministre insiste : "Le problème c'est les politiques, on sait ce qui faut faire pour sauver le climat" .  Et pour elle le sommet de Paris de novembre 2015,  "c'est le rendez-vous historique de Hollande, on s'en souviendra dans 20 ans."*

Otage français : "On a raison d'être fermes face aux terroristes" mais...

Cécile Duflot distingue l'attitude à avoir face aux terroristes de la problématique des frappes aériennes : "Il a une chose certaine c'est qu'on a raison d'être fermes face aux terroristes. Ensuite sur la politique qu'il faut mener en Irak et en Syrie, je pense qu'il faut être assez prudents. depuis dix ans, les frappes aériennes sur différents territoires n'ont pas permis d'aboutir à une stabilité des zones concernés, je pense à l'Afghanistan et à l'Irak. Il faut avoir une réflexion assez poussée sur l'usage de ces frappes aériennes".

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