Loi Macron : le 49-3, "ce n’est pas un passage en force" (Jean-Marie Le Guen)
Pour le secrétaire d'Etat aux Relations avec Parlement, l'utilisation pour la deuxième fois du 49-3 pour la loi Macron à l'Assemblée nationale ce mardi ne constitue pas un passage en force du gouvernement. Jean-Marie Le Guen estime qu'il faut "aller vite " et "apporter du concret " aux Français qui "entendent parler de cette loi depuis novembre 2014" .
"Il faut que des mesures soient mises en œuvre dans le courant de l'été. Je pense aux lignes de cars qui pourront faciliter le transport notamment de jeunes. Je pense au travail du dimanche dans certaines zones. Je pense au renforcement des salaires des gens qui travaillent dans les commerces du dimanche."
"Accompagner la reprise"
Et le manque de débats ? Et la déception de frondeurs ? Jean-Marie Le Guen a dit sa conviction que "ce texte serait passé" malgré la réticence ou l'opposition de certains députés PS. "Ce n'est pas le problème" a-t-il martelé.
"Aujourd'hui, on a les moyens d'avancer pour que les choses changent réellement. Il y a une reprise économique qui est train de naître. Il faut l'accompagner. Il y a des besoins qui ne sont pas satisfaits et la loi Macron y répond."
La frustration de débat n'existe pas, selon Jean-Marie Le Guen puisque "400 heures de débat ont été menées sur le texte qui compte aussi trois lectures à l'Assemblée nationale et deux au Sénat".
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat a assuré qu'il n'avait jamais été question de réorienter le pacte de responsabilité. Le texte de la majorité au congrès du PS à Poitiers demandait un redéploiement de 15 milliards d'euros si les entreprises ne respectaient pas leurs engagements. "Un pacte de responsabilité a été passé devant les Français et évidemment, le président de la République a l'intention de faire appliquer les orientations qui sont les siennes" a affirmé Jean-Marie Le Guen.
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