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Régionales Grand Est : Jean-Pierre Masseret "offre un choix aux électeurs de gauche"

Le candidat dissident de la gauche au second tour des régionales dans le Grand Est, invité de France Info vendredi, a justifié son maintien par la nécessité de donner du "choix" à ses électeurs.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jean-Pierre Masseret, candidat dissident de la gauche, aux second tour des régionales dans le Grand Est © Radio France / Nicolas Favreau)

Dans la région du Grand Est, qui rassemble Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le second tour des élections régionales du dimanche 13 décembre se présente avec la configuration d’une triangulaire. Au premier tour, le FN est arrivé en tête, suivi par Les Républicains et la liste socialiste. Le candidat PS n’a pas suivi les conseils de Manuel Valls, ni les consignes de retrait données par son parti.

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Jean-Pierre Masseret constate que son "rôle est un peu difficile". 

"Je suis dissident du parti socialiste et dans le même temps, je dois offrir un choix à tous ces électeurs et électrices de gauche qui ne peuvent pas voter pour un candidat de droite, même adoubé par le PS, le choix de la dignité du vote."

Le candidat qui n’a pas répondu aux appels du Premier ministre Manuel Valls ajoute qu’il doit aussi "tout faire pour que le FN ne passe pas".

Le front républicain, Jean-Pierre Masseret n’y croit plus : "C’est un échec depuis 15 ans" dit-il, "la stratégie d’évitement n’évite rien".  

"Le Parti socialiste fait une erreur d’analyse sur ce sujet"

S’accroche-t-il à son fauteuil politique ? "Je ne suis pas un vieux con qui maintient son poste contre vents et marées, j’ai une dignité républicaine et une dignité de gauche" déclare-t-il.

A quoi s’attend Jean-Pierre Masseret dimanche si le Front national remporte la mise lors de la triangulaire en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ?

"Je suis conscient que j’en prendrai plein la gueule, mais ce n’est pas moi qui vote FN". 

"Je n’ai rien fait dans ma carrière pour que le FN soit à 36% ici ou s'il monte au national" ajoute-t-il.

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