Quand une vie passe le relais
Vivre un deuil n'est jamais facile. Anne Goscinny n'a jamais vraiment fait celui de son père, mort d'une crise cardiaque durant un test d'effort poussé un peu trop loin. Entre la douleur de la perte et la haine du médecin qui a pratiqué l'examen. Celui de sa mère fut également compliqué, vers Noël, il y a une vingtaine d'années. Une longue maladie, un voyage à Nice pour retrouver des traces d'un passé enfoui, et le lit comme seul horizon.
La romancière parvient à tourner une nouvelle page avec Le sommeil le plus doux , chez Grasset. Le récit de ce bref séjour sur la Côte d'Azur où l'héroïne trouve l'amour le jour où elle perd sa mère. Une vie qui passe le relais , en somme. L'écrivaine est ici L'Invité Culture .
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