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Domenico Quirico : "Pour un journaliste, aller aujourd'hui en Syrie, c'est presque suicidaire"

Une grande soirée de soutien aux journalistes détenus en Syrie est organisée le 6 janvier à la Maison de la Radio. Le journaliste italien Domenico Quirico, qui a été libéré en septembre 2013, revient sur ses cinq mois de captivité en Syrie.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Didier
François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres ont été enlevés en
juin 2013 en Syrie. Une grande soirée de soutien est organisée à la Maison
de la Radio pour évoquer la réalité du conflit syrien.

Domenico Quirico, journaliste à la
Stampa, a lui aussi été kidnappé en Syrie. Il revient sur ses 5 mois de
captivité.

Selon lui, la Syrie est désormais
"un pays perdu " car il est devenu trop dangereux de s'y rendre afin
de raconter ce qu'il s'y passe. "Pour un journaliste, aller aujourd'hui en Syrie, c'est presque suicidaire ".

Les enlèvements se multiplient, aussi
bien pour les Syriens que pour les étrangers. Selon le journaliste italien, le
kidnapping serait devenu "une sorte d'activité économique ", un
marché lucratif exercé par des bandits qui prétendent avoir des intentions
politiques.

Domenico Quirico raconte comment il
est ainsi passé de mains en mains, vendu d'un groupe armé à un autre. Il fait
également le récit de ses conditions de détention : "Je suis passé
par deux fausses exécutions, on m'a battu, j'étais traité comme une bête
".

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