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Luc Chatel sur Renault : "Quelle est la politique industrielle de l'Etat ?"

Le vice-président de l'UMP dénonce le manque de "volontarisme" et de "clarté" du gouvernement sur les questions industrielles. L'ancien ministre de l'Education s'inquiète également du "manque de concertation" sur la question des rythmes scolaires.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Tout est une histoire de volontarisme pour Luc Chatel. La
libération de Florence Cassez
? "C'est la victoire de la volonté sur la
résignation
". Le vice-président de l'UMP rappelle qu'au "moment où
Nicolas Sarkozy s'est emparé de ce combat, l'opinion mexicaine était très
fermée
". L'ancien président a donc du "retourner cette opinion "
publique. Une preuve, pour Luc Chatel, que "le volontarisme s'oppose à la
résignation que l'on entend trop souvent
".

La France "ne peut pas être sur la défensive"

Exemple de cette "résignation" pour l'ancien
ministre de l'Industrie : l'affaire Renault. "Que fait le principal actionnaire
de Renault ? Quelle est la politique industrielle portée par l'Etat ? Quelles
sont les directives données au PDG
" de la marque ? Plus largement,
"on ne peut pas nous expliquer qu'on va refonder la politique industrielle
de la France et être en permanence en réaction et pas en initiative
". Que
propose l'UMP pour que les groupes industriels choisissent la France ? "Il
faut une politique globale basée sur les coûts du travail, l'innovation et les
questions de formation
".

Rythmes scolaire : une réforme par le "petit bout de la
lorgnette"

Pour le coup, Luc Chatel reprocherait presque à Vincent
Peillon un surplus de volontarisme. Sur la réforme des rythmes scolaires,
réforme "nécessaire", le ministre de l'Education n'a pas pris
"assez de temps" pour la concertation. Résultat : "les
enseignants, les familles et les représentants des collectivités locales sont
opposés"
au texte proposé par le gouvernement.

Un texte qui prend la
question
"par le petit bout de la lorgnette ", estime Luc Chatel.
"Il ne s'agit pour seulement de toucher à l'école le mercredi matin dans
le primaire, il faut jouer sur l'ensemble des paramètres : la durée de l'année
scolaire, de la journée et de la semaine dans le primaire et le
secondaire.
"

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