Négociations emploi : l'appel au patronat de la CFDT

Lancées le 4 octobre, ces négociations sociales ont comme date butoir le 11 janvier. Les deux derniers jours s'annoncent cruciaux : "C'est difficile mais le match est pas fini. Il finit
vendredi. Il faut mener l'offensive " a insisté ce matin Laurent Berger, le successeur de François Chérèque.

Et le patron de la CFDT de lister ces quatre exigences :  la complémentaire santé pour tous prise en
charge en partie par l'employeur, les droits rechargeables de l'assurance chômage,
la limitation du temps partiel imposé et la taxation des contrats courts avant d'insister : "J'appelle le patronat à entendre notre appel, il faut négocier et il faut
des avancées. Sur les quatre conditions, ce n'est pas l'une ou l'autre, ce sont les
quatre. Il faut que sur les quatre il y ait des avancées du Medef."

Et s'il n'y avait pas accord, si le gouvernement devait légiférer, ce serait un "profond échec en terme de relations sociales ",  affirme Laurent Berger: "Dans un moment compliqué, ça a du sens que le patronat et les syndicats se mettent d'accord sur des objectifs. Ce sont des questions tellement complexes, que ce sont les premiers impliqués dans l'entreprise, c'est-à-dire les syndicats et les patrons qui sont les plus à même d'apporter des réponses".