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Valls défend Moscovici : "Des attaques injustes et injustifiées"

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls était ce vendredi l'invité de France Info. Il a démenti que le gouvernement savait dès le mois de décembre que Jérôme Cahuzac avait un compte en Suisse. Avant de défendre son collègue de l'Economie Pierre Moscovici.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Le ministre de l'Economie et des Finances a pris toutes les mesures nécessaires pour que l'administration fiscale puisse travailler librement, qu'aucune influence ne puisse être exercée sur elle par l'ancien ministre du Budget. La transparence est là, le respect des procédures ", a affirmé Manuel Valls vendredi matin sur France Info après avoir jugé "*injustes et injustifiées "  * les attaques contre Pierre Moscovici.

Et il a démenti une nouvelle fois que l'Elysée et le gouvernement savaient que Jérôme Cahuzac
mentait : "Non bien évidemment ." 

Le ministre de l'Intérieur, qui balaie les questions précises d'un "n'embrouillons pas les choses ", juge "étonnant qu'on puisse mettre en cause ce
gouvernement alors que précisément, contrairement à ce qui s'est passé par le
passé, la justice a travaillé en toute
indépendance."

Et Manuel Valls insiste : "Si j'avais demandé une enquête parallèle, si j'avais demandé
aux services de police d'intervenir sans responsabilité de la justice, j'aurais
commis un abus de droit".

"C'en est fini des enquêtes parallèles..."

Le ministre de l'Intérieur qui se fait un plaisir de tacler Yves Bertrand, l'ancien patron des Renseignements généraux : "Drôle de témoin de moralité que monsieur Yves Bertrand. Aujourd'hui les Renseignements généraux n'existent plus,  en tout cas de la manière où ils existaient il y a quelques années. C'en est fini des enquêtes  parallèles, c'en est fini de l'écoute des
journalistes, des interventions sur le travail de la justice et de la police. Nous avons une autre conception de l'Etat de droit".

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