Européennes : "Je n'ai jamais pensé qu'il y aurait un effet Glucksmann en deux semaines", reconnaît la tête de liste PS/Place publique
Alors que son mouvement voit la moitié de ses fondateurs quitter ses rangs, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place publique aux élections européennes relativise ces défections sur franceinfo samedi, rappelant que la campagne n'avait pas encore commencé.
"Je n'ai jamais pensé qu'il y aurait un effet Glucksmann en deux semaines", reconnaît samedi 13 avril sur franceinfo la tête de liste PS/Place publique Raphaël Glucksmann, alors que l'alliance n'est créditée pour le moment que d'environ 5% des intentions de vote aux élections européennes du 26 mai. Alors que le mouvement Place publique est visé par une vague de départ de près de la moitié de ses fondateurs, le candidat reconnaît aussi : "Je savais que l'atmosphère serait difficile".
"On est parti en campagne il y a trois semaines. Cela prend du temps. Ce qu'il faut c'est imposer nos thèmes. Et d'abord imposer le fait qu'on parle d'Europe", a-t-il déclaré. "La campagne des européennes elle n'a pas encore commencé" parce que "on parle de tout sauf d'Europe", regrette la tête de liste PS/Place publique.
"L'Europe, c'est le combat de ma vie", affirme Raphaël Glucksmann. "Je suis convaincu que notre ligne radicalement pro-européenne est une ligne qui parlera à beaucoup de Français", assure-t-il. Et de réaffirmer que "la porte restera ouverte jusqu'au dépôt des listes" si Yannick Jadot (EELV) et Benoit Hamon (Génération.s) veulent rejoindre sa liste.
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