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L'invité de 8h30. "On a un peu réduit le 'gilet jaune' à la ruralité", selon l'écrivain et géographe Michel Bussi

Les "gilets jaunes" manifestent à nouveau samedi dans toute la France. "Il y a une dignité assez extraordinaire" chez eux, a estimé sur franceinfo Michel Bussi, écrivain et géographe.

Article rédigé par franceinfo
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L'écrivain et géographe Michel Bussi était l'invité de franceinfo, samedi 16 mars. (RADIO FRANCE / CAPTURE D'ÉCRAN)

L'écrivain Michel Bussi a publié récemment J'ai dû rêver trop fort, aux Editions Presses de la cité. Auteur de polars à succès, il est le 2e écrivain le plus lu en France et participe à la 39e édition du Salon du livre qui a débuté vendredi 15 mars.

"On a un peu réduit le 'gilet jaune' à la ruralité, alors qu'il y a autant de pauvreté et de colère dans des banlieues industrielles, là où j'habite, et dans les banlieues tout court", a expliqué Michel Bussi, alors que les "gilets jaunes" misent samedi 16 mars sur un "regain de mobilisation" pour leur acte 18 intitulé "l'ultimatum" et dont l'épicentre devrait se situer à Paris. "C'est peut-être une façon de glisser, pour oublier un peu cette pauvreté urbaine, les questions d'immigration pour faire comme si tous les problèmes étaient entre la ville et la campagne. Ce qui est vrai, mais qui n'est pas l'ensemble des problèmes. Les problèmes sont ailleurs", estime-t-il.

Dans ses romans, Michel Bussi aborde souvent un sujet de société ou qui a fait l'actualité. "J'essaie de glisser un certain nombre d'éléments, de façon discrète, mais qui sont tout de même présents", explique-t-il.

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