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Loi "anti-casseurs" : "Je prendrai mes responsabilités" en deuxième lecture, affirme Laurianne Rossi

La députée LREM des Hauts-de-Seine, invitée du "8h30 politique" samedi 8 février, fait partie des 50 députés de la majorité qui se sont abstenus lors du vote de la loi "anti-casseurs".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La députée LREM des Hauts-de-Seine, invitée du "8h30 politique", samedi 9 février 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je prendrai mes responsabilités, nous verrons bien, mais en tout cas j'ai bon espoir que les choses évoluent", déclare Laurianne Rossi en expliquant qu'elle n'est pas "opposée" au texte de la loi "anti-casseurs". "Je souscris complètement à l'objectif de cette loi qui vise à renforcer le maintien de l'ordre public, moi, c'est l'article 2 qui me posait fondamentalement problème", explique la députée LREM des Hauts-de-Seine.

Il me semble que cet article 2 [qui permet au préfet d'interdire de manifester] mérite d'être précisé, mieux encadré, car il confère au préfet des pouvoirs bien trop larges et empiète quelque part sur le pouvoir judiciaire

Laurianne Rossi

à franceinfo

Laurianne Rossi ne voit cependant pas son abstention "comme une divergence mais plutôt comme une pluralité d'opinion". Ce n'est pas une "volonté de 'fronder' ou de fracturer notre majorité qui reste unie", mais "la volonté de 50 d'entre nous et j'en fais partie, je l'assume, d'exprimer notre attachement à l'État de droit et la volonté d'exprimer un message qui consiste à dire attention [au] déséquilibre entre sécurité et liberté".

De l'abstention au départ

La députée Laurianne Rossi est par ailleurs revenue sur la décision du député Matthieu Orphelin de quitter le groupe LREM à l'Assemblée nationale, faute d'avancée suffisante sur la protection de l'environnement.

La questeure de l'Assemblée nationale qui avait cosigné avec lui l'amendement inscrivant dans la loi l'interdiction du glyphosate à l'horizon 2020-2021 n'était pas présente lors du vote le 15 septembre 2018 à l'Assemblée. Laurianne Rossi justifie : "j'aurais été dans l'hémicycle, je l'aurais voté", mais assure qu'elle était à une réunion publique, que l'amendement a été examiné en pleine nuit et qu'il n'est pas possible de donner délégation sur des votes d'amendements.

Retrouvez l'intégralité de l'émission "8h30 politique" du 9 février 2019 :

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