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La médaille du jour: Des momies incas au secours de la star du foot péruvien

Paolo Guerrero a convoqué un archéologue pour justifier un contrôle positif à la cocaïne.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Cadet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Paolo Guerrero, footballeur Péruvien. (ERNESTO BENAVIDES / AFP)

Au Pérou, le sort de Paolo Guerrero, l'attaquant star de la sélection, déchaîne les passions depuis des mois. Le Pérou sera l'un des adversaires de la France lors de la prochaine Coupe du monde. Il pourrait être privé de Guerrero, actuellement suspendu par la Fifa  pour un controle positif à la cocaïne lors d'un match face à l'Argentine en octobre 2017. L'affaire a d'ailleurs failli tourner à la brouille diplomatique entre les deux pays puisque Guerrero a accusé les Argentins d'avoir contaminé son thé avant le match.

Et c'est en coupant les cheveux en quatre...

Coup de théâtre : fin décembre, Guerrero fait appel de la sanction et la Fifa réduit sa suspension à six mois. Pour expliquer les traces de coca et de benzoylecgonine dans ses urines, les avocats du joueur convoque un archéologue. Il a analysé les cheveux de trois momies retrouvées en 1999 dans la cordillère des Andes. Trois jeunes filles probablement victimes de sacrifices humains entre 1480 et 1532. Et que trouve-t-on dans leurs cheveux ? De la coca et du benzoylecgonine, comme chez Paolo Guerrero !

Autrement dit, ce sont peut-être des résidus de feuille de coca, utilisées dans le thé par exemple, que l'on a détecté dans ses urines. Pas forcément de la cocaïne.
Cet argument n'a pas convaincu l'Agence mondiale antidopage qui a fait appel. Elle demande une suspension d'un an qui priverait le joueur de Coupe du monde.
Le tribunal arbitral du sport rendra sa décision fin avril.

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