Des antivols de plus en plus sophistiqués
En
tête des vols côté scooters, le Yamaha T-Max, côté motos, ce sont les sportives
qui sont les plus prisées, telles la Yamaha R1, mais aussi les roadsters comme
la Kawasaki Z750. Raisons pour lesquelles les propriétaires de ces véhicules
ont de plus en plus tendance à compléter les antivols traditionnels (chaînes, U…)
par des systèmes d’alarme électroniques. Le Japonais Yamaha a même décidé de
prendre les devants en proposant d’équiper de série, sans coût supplémentaire,
tous ces nouveaux T-Max 530 du système "traqueur".
Composé
d’un petit boîtier dissimulé sur le deux-roues, bénéficiant d’une batterie
autonome, parfois complété par une puce, utilisant les systèmes GPS et GSM, le trackeur
permet donc, en cas de vol, de retrouver le deux-roues que ce soit dans un
tunnel, une cave, un parking souterrain… Seules conditions, il faut ajouter au
coût du matériel et de l’installation par un spécialiste agréé, un abonnement
annuel ou mensuel.
Un
système trackeur qui ne cesse d’évoluer. L’utilisation du réseau GSM permet
ainsi en cas de déplacement ou de vol du véhicule d’avertir immédiatement son
propriétaire par un SMS envoyé sur le portable. Plus encore, le système Metasat
2R, commercialisé par Tecno Globe offre non seulement toutes ces propriétés
mais, qui plus est, permet, en cas d’accident cette fois-ci d’alerter, via un
système d’accéléromètre et de détection satellitaire, la plateforme de
surveillance chargée de veiller à la bonne utilisation du deux-roues. L’un des
opérateurs de cette plate-forme peut ainsi appeler immédiatement le conducteur du deux-roues pour connaître l’ampleur
des dégâts et, en cas de non-réponse (dû à une perte de connaissance par
exemple), prévenir les secours. L’achat, la pose du boîtier satellitaire et un
an d’abonnement reviennent à 458,00€. Il faut ensuite compter 125,00€ par année
d’abonnement supplémentaire.
Une
autre entreprise, spécialisée dans les antivols deux-roues, ICA Security,
propose pour sa part de compléter le gravage des deux-roues par la mise en
place d’une puce RFID de 2cmX2. Celle-ci, identique en fait à ce que l’on peut
connaître sur les objets de valeur dans les grandes surfaces ou autres
magasins, sera mise en place par le propriétaire du deux-roues qui choisira
ainsi sa "cachette". Moins performant que le système trackeur, mais
surtout nettement moins cher, ce système de puce permettra d’éviter que le
deux-roues ne soient par exemple envoyé à l’étranger dans un conteneur, les
agents portuaires et autres lieux de transit seront en effet munis de détecteurs.
Pour
plus de détails :
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.