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#Bruxelles : la solidarité par le dessin

Sur les réseaux sociaux, la solidarité a pris le plus souvent la forme de dessins où se croisent Tintin, Milou et même le Manneken-Pis.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Un homme drapé du drapeau bleu blanc rouge entourant de sa main l’épaule d’un comparse drapé des couleurs belges, tous deux les yeux pleine de larme. C’est le dessin le plus relayé ce matin, il est signé Plantu pour "Le Monde".

Autre dessin de presse populaire, il est signé Dilem avec d’un côté, une foule avec des pancartes "Je Suis Bardo", "Je suis Mali", "Je suis Kenya", "Je Suis Paris" et en face, un homme seul, blessé tenant cette autre pancarte : "Je suis Bruxelles". Et l’homme de demander : "Vous me faites une petite place ?"

Le slogan "Je suis Bruxelles" qui s’est mué en "Je Suis Bruxelles une fois" en peu de temps.

Mais le héros bien malgré lui de cette matinée de tristesse et de solidarité : c’est Tintin. Exemple avec les larmes de Tintin et Milou et cette légende : "La Belgique pleure ses enfants".

Tintin croqué par le dessinateur Joann Sfar met en scène le journaliste d'Hergé et le capitaine Haddock. Et Tintin de s’exclamer : "moi aussi, j’ai parfois envie de déménager sur la Lune".

Il y a eu aussi ces frites qui font un doigt d’honneur à la guerre :

Mais sur les réseaux sociaux, c’est le Manneken-Pis, symbole de l'esprit bruxellois, qui a fait la Une. En pleure ou frondeur, le Manneken-Pis, comme l’écrit Simon sur Twitter, "ne va pas s’arrêter de pisser", qu’on se le dise.

Enfin, des centaines de personnes rédigent depuis ce matin des message à la craie, à même le sol devant la Bourse à Bruxelles : Ensemble, vive la paix", "Bruxelles Forever", "#PrayForBelgium" font partie des messages écrits en français ou en néerlandais. 

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