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Enquête Pelleas : c’est quoi un usage problématique du jeu vidéo ?

Selon cette étude, un ado sur huit aurait un usage qualifié de problématique avec les jeux vidéo. Et les garçons seraient les plus touchés.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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De Candy Crush à GTA en passant par les Sims, selon une enquête publiée ce matin par le Pelleas, le programme d'étude sur les liens et l'impact des écrans sur l'adolescent scolarisé, 14% d'entre eux auraient un usage jugé problématique de jeu vidéo. C’est quoi un usage problématique du jeu vidéo ? La réponse de François Beck, directeur de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies.

LE 17/20 NUMERIQUE 17.12.2014 François Beck, directeur de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies
Avez-vous pensé toute la journée à jouer à un jeu vidéo? Vous êtes-vous senti mal lorsque vous étiez incapable de jouer ? Voilà le type de questions posées aux ados. Les garçons semblent davantage attirés par les jeux pour adultes : dès le collège, plus de huit garçons sur dix ont déjà joué à un jeu déconseillé aux mineurs, 90% chez les lycéens.

En quoi le jeu vidéo serait plus problématique la télévision, largement consommée en France ? 1h30, c'est le temps moyen quotidien que les 13-24 ans devant la télévision selon le CSA, 3h50 par jour en moyenne pour les français en général. Alors pourquoi étudier plus le jeu vidéo que la télé ?

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Quels conseils aux parents ?

D'une façon générale, c’est ce que dit l’étude, les profils de joueurs problématiques, ce sont des ados dont l'encadrement parental est faible. Le message, justement, c’est “encadrement”.

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A noter que d’autres problèmes pointent déjà leur nez. Selon une autre enquête "Les Français et les objets connectés" signé Opinion Way, 52% des Français estiment pouvoir tenir au mieux quelques heures avant de ressentir le besoin de se connecter à Internet, un quart des moins de 35 ans estiment eux ne pas pouvoir tenir plus d'une heure.

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