Le Gorafi est mort. Vive Le Gorafi ?

C'est la bonne blague de la rentrrée, une fermeture qui ressemble à s'y méprendre à un coup de communication. Sur le site officiel de Le Gorafi, on peut ainsi lire "Le Gorafi, c'est fini.  Merci de votre fidélité !" Confirmation sur  le compte Twitter du titre avec ce même message : "C'est fini". Sur Twitter encore, le président fictif du directoire du média Jean-François Buissière ne dit pas autre chose. Le Gorafi se serait sabordé.

Merci pour votre fidélité tout au long de ces années, nous voguons vers de nouvelles aventures lucratives et défiscalisées. JFB

— J-F Buissière (@JFBuissiere) August 31, 2015

Pour le moment, les anciens articles ne sont plus disponibles. Impossible de retrouver les titres qui ont fait leur gloire. Exemples : "Un candidat de Fort Boyard oublié dans la cellule d'une épreuve pendant sept ans", "Les Français devraient travailler un mois de plus pour toucher leur treizième mois" ou encore "89 % des Français pensent que le clitoris est un modèle de Toyota". Il se trouvait d'ailleurs toujours quelqu'un pour croire en ces articles bidons et bidonnant.

Les raisons de cette fermeture si soudaine?

L'équipe du Gorafi affirme au Huffington Post ne plus croire à la presse web et qu'Internet, ça ne marchera jamais de toute façon. Mais cette fermeture semble difficile à croire. D'abord, parce que c'est le jour de la rentrée et que fermer un jour de rentrée, c'est... original disons. Ensuite, parce que la notoriété de la marque est encore forte malgré une baisse d'audience du site comme l'affirme nos confrères de Numerama. Une équipe du Gorafi devrait également se mettre au travail pour la nouvelle émission d’Antoine de Caunes sur Canal+, "Antoine sans fiche". Enfin, le site n'est pas mort, il n'est tout simplement plus disponible. Il s'agit d'une redirection 302, une redirection temporaire qui indique au navigateur Web et aux robots des moteurs de recherche que la page visitée a temporairement changé d’adresse. On attend donc la résurrection dans les prochaines heures sous une forme ou sous une autre.