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Après ChatGPT, une entreprise français dévoile un robot conversationnel consacré au climat

"Climate Q and A" (Climat Question-Réponse en français) est une application qui vient d'être lancée par une société française, Ekimetrics, spécialisée dans la gestion de données.
Article rédigé par Boris Hallier, franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Illustration de l'intelligence artificielle ChatGPT. (KOEN VAN WEEL / ANP MAG)

Répondre à toutes vos questions à propos du climat. C'est l'ambition du robot conversationnel Climate Q and A (Climat Question-Réponse en français), une sorte de déclinaison de ChatGPT, spécialisée sur les sujets liés au dérèglement climatique. Les sources utilisées par l'entreprise française Ekimetrics sont des rapports scientifiques.

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Il cite ses sources

L'un des gros avantages de ce robot conversationnel, c'est d'avoir plus facilement accès au rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), ceux de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ou de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Par exemple, suite à l'avalanche meurtrière dans le Massif du Mont-Blanc, vous vous demandez si les avalanches vont se multiplier à l'avenir. En posant la question à l'application, l'algorithme va citer dix passages trouvés dans les différents rapports qui correspondent à cette thématique. Vous apprendrez alors que les avalanches pourraient se multiplier dans certaines régions, mais diminuer dans d'autres. De nombreux facteurs sont évidemment en jeu.

Et contrairement à ChatGPT, l'application Climate Q and A cite ses sources et permet donc d'aller consulter directement les rapports scientifiques.

Capture d’écran du site internet Climate Q&A (Climate Q&A)

Un outil encore imparfait

Autre différence avec ChatGPT, l'application, bien que développée par des ingénieurs français, répond en anglais. On peut poser les questions en français, mais le robot conversationnel utilise ce qu'il trouve dans les rapports du GIEC, des textes rédigés... en anglais.

Les développeurs, qui rappellent que leur création est toujours en phase-test, assurent travailler sur une version 100 % française. L'objectif étant de rendre accessible ces documents scientifiques au plus grand nombre et que de plus en plus de monde parle de ces rapports scientifiques, qui sont parfois publiés dans l'indifférence générale.

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