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Immobilier : louer son logement sur Airbnb rapporte en moyenne 4 000 euros par an

Selon l'enquête publiée cette semaine par le cabinet d’études Asterès, les "hôtes" ont gagné en moyenne 6,6% de pouvoir d'achat sur un an. Les 50-60 ans sont ceux qui en profitent le plus.
Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le site de location de logement Airbnb. (JOHN MACDOUGALL / AFP)

Quand vous louez votre bien via la plateforme américaine, vous devenez ce que l’on appelle un "hôte". Et ça peut rapporter gros. Si l’on regarde les chiffres publiés par le cabinet Asterès, les hôtes français tirent de la location un revenu moyen de 3 916 euros bruts par an, soit 3 086 euros nets, après impôts et charges sociales. Sur un an, ce chiffre a bondi de près de 6 %. En 2021, le même revenu généré par la location d’un bien immobilier via Airbnb s’élevait en effet à 2 900 euros nets.

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Ces régions qui rapportent le plus

Avec ces locations, les hôtes disposent d’un revenu supplémentaire. Asterès chiffre à 6,6% le gain de pouvoir d’achat pour celles et ceux qui louent ainsi leur logement ou un de leur bien immobilier. C’est un gain confortable à plus d’un titre. Les propriétaires dégagent ainsi un complément de revenu utile pour rentabiliser leur logement, rembourser leur prêt immobilier par exemple. Selon France Stratégie, nous dépensons chaque année un peu plus du quart de notre budget global pour nous loger. Et puis 6 à 7% de gain de pouvoir d’achat permet de combler largement l’impact de l’inflation sur l’achat d’autres biens de consommation.

Et tous les hôtes en profitent, y compris les ménages les plus modestes qui louent leur bien pendant une période donnée. L’étude montre quand même que les propriétaires les plus âgés y gagnent plus que les jeunes. Entre 50 et 60 ans, le gain moyen est de 5 166 euros grâce à Airbnb, soit une hausse de pouvoir d’achat proche de 10%.

L’Ile-de-France sort grande gagnante avec 5 900 euros de revenus bruts pour un hôte parisien l’année dernière grâce à Airbnb. Et la plateforme de location affirme que les loueurs parisiens se frottent les mains dans la perspective de la prochaine Coupe du monde de rugby et des JO de Paris 2024. Les supporters et clients qui cherchent un logement se bousculent déjà au portillon.

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