Cet article date de plus d'un an.

Inflation : les prix dans les rayons continuent d'augmenter

Vous le constatez surement dans les rayons : les prix de l’alimentaire restent hauts. Bruno Le Maire prévoit de réunir, la semaine prochaine, les distributeurs et les industriels.
Article rédigé par Fanny Guinochet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un chariot d'alimentation dans un supermarché. (LIONEL VADAM  / MAXPPP)

Une fois de plus, le ministre de l’Économie cherche à mettre la pression sur les professionnels du secteur pour qu’ils baissent les prix. Bruno Le Maire prévoit de réunir dès les premiers jours de septembre les distributeurs et les industriels, après les avoir déjà interpellé avant l’été. Là, Il dit vouloir faire un nouveau point sur "la lutte contre la vie chère".

Et pour cause, dans les supermarchés, les tarifs des produits sont loin de baisser. Selon l’Insee, en juillet, l’inflation alimentaire était presque à 13% sur un an, soit un point de moins qu’en juin. Ce qui signifie que la hausse des prix continue, même si elle s’infléchit petit à petit.

>> Rentrée scolaire : découvrez la hausse des fournitures avec notre panier de courses franceinfo

Les industriels ont fait des efforts sur quelques références : les yaourts, le beurre et encore, ça dépend des marques et pour la plupart, ces rabais sont temporaires. Très peu d’industriels ont accepté de se remettre à la table des négociations avec les représentants des grandes surfaces pour revoir de fond en comble les prix, comme le demandait Bercy. C’est bien la limite de l’action de l’exécutif qui ne peut pas directement intervenir sur les contrats commerciaux.

Les Français s'adaptent 

Sans surprise, les Français continuent à privilégier les marques distributeurs (MDD), autrement dit, on achète des pâtes siglées Carrefour ou Leclerc plutôt que Panzani ou Barilla. Mais, ces marques distributeurs, même si elles restent moins chères, sont celles dont les prix ont le plus progressé. Tout simplement parce qu’elles ont pris de plein fouet la hausse des tarifs des matières premières, du blé, des céréales, etc. Mais sans pouvoir compenser en rognant sur les frais de marketing. 

Surprise, selon le cabinet Kantar, ça ne fait pas les bonnes affaires des magasins comme Lidl ou Aldi qui proposent majoritairement ces marques distributeurs. Car, quitte à les acheter, les clients préfèrent encore les prendre dans les supermarchés classiques, comme Leclerc.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.