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Le brief éco. Autonomie voiture électrique : Stellantis veut tacler Tesla et Volkswagen

Stellantis, qui regroupe l’ancien PSA Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, renforce ses chaînes de production de voitures électriques. Le groupe automobile annonce le développement de nouveaux châssis pour ses véhicules afin d’en augmenter l’autonomie. 

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Véhicule Prima 500 Fiat (Stellantis) électrique.   (MARCO BERTORELLO / AFP)

Faire rouler les voitures électriques le plus loin et le plus longtemps possible sans devoir être rechargées régulièrement, avec le recyclage des batteries : l’autonomie du véhicule est un véritable enjeu stratégique. C’est ce qui va faire la différence entre constructeurs en termes de compétitivité et Stellantis a décidé de donner un coup d’accélérateur pour dépasser l’américain Tesla et l’allemand Volkswagen.

À partir de 2023, les quatorze marques de Stellantis – qui a absorbé en début d’année l’italo-américain Fiat-Chrysler et qui affiche aujourd’hui à son catalogue Citröen, DS, Alfa Romeo, Opel, Jeep, Lancia ou encore Maserati – proposeront des véhicules basés sur quatre plateformes, ce que l’on appelle traditionnellement les châssis. Elles permettront aux voitures, selon leur taille, de disposer d’entre 500 et 800 kilomètres d’autonomie : 500 kilomètres pour les citadines, 700 pour les moyennes, et 800 pour les grandes berlines, soit plusieurs centaines de kilomètres de plus que la plupart des voitures aujourd’hui en vente.

Quel impact sur le coût et le prix des voitures ?

Comme l’a expliqué le patron de Stellantis, Carlos Tavares, devant l’Assemblée générale annuelle des actionnaires jeudi 15 avril, les économies liées à cette standardisation permettront de compenser en partie le coup de l’électrification, qui est le principal défi de tous les constructeurs de la planète. Stellantis va également profiter de l’électrification de ses différentes gammes pour adapter ses approvisionnements. Le groupe prévoit de contrôler 80% de la valeur des voitures électriques qu’il produit, des cellules de batteries aux services après-vente, en passant par les moteurs et les logiciels du véhicule.

Les premiers gigawattheures seront fournis par les usines de Douvrin dans le Nord et Kaiserslautern en Allemagne. Stellantis en dira plus sur sa stratégie début juillet. Restera ensuite à régler l’épineuse question du nombre de bornes de recharge dans les territoires.

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