Le brief éco. LVMH bat tous ses records de vente
Le groupe de luxe dirigé par Bernard Arnault annonce 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 2019, ce qui représente une nouvelle année record.
La barre des 50 milliards d’euros est dépassée puisque le Français, géant mondial du luxe, a vendu l’année dernière pour près de 54 milliards d’euros d’articles à travers la planète (+15% par rapport à 2018). Une fois réglées les charges, les matières premières, les salaires, etc, le bénéfice de LVMH ressort à sept milliards d’euros. Une somme soumise à l’impôt sur les sociétés. Tout ne revient pas aux actionnaires : l’État et la collectivité en profitent au passage.
Les raisons du succès
Le succès commercial de LVMH repose sur deux axes. Les produits et la stratégie. LVMH, c’est la puissance de plusieurs marques connues dans le monde entier, mais le groupe reste porté par sa division vedette mode et maroquinerie dont Christian Dior. Et puis, à défaut de pouvoir s’en acheter, qui ne connaît pas les sacs Louis Vuitton avec, comme égéries l’actrice Léa Seydoux, après Audrey Hepburn (1960), Madonna, Kate Moss et même Mikhaël Gorbatchev, l’ancien président russe ?
La Chine à surveiller de près
L’Asie est le premier marché du groupe. Lundi 27 janvier, l’action LVMH a plongé de près de 4% à la Bourse de Paris, touchée par la propagation du coronavirus en Chine et de ses possibles conséquences sur l’activité. Mais pas d'inquiétude outre mesure, même si la prudence est de mise. Bernard Arnault reconnaît profiter d’une "économie porteuse mais incertaine". Cela ne va pas empêcher l’entreprise d’ouvrir de nouveaux ateliers, en France et aux États-Unis, mais le patron reconnaît que cela ne suffira pas pour répondre à la demande qui ne cesse de progresser. D'où la nécessité de créer de nouveaux emplois sur les 156 000 que compte le groupe aujourd'hui. Depuis 2012, LVMH a accueilli 50 000 nouveaux salariés.
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