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Le brief éco. Prix des carburants : hausse ou baisse, à quoi s'attendre pour la rentrée ?

Le diesel qui monte, le super qui baisse... Cette tendance va-t-elle se poursuivre dans les prochaines semaines et les prochains mois ?

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Une pompe automatique à Nîmes (Gard). (JADE PEYCHIERAS / FRANCE-BLEU GARD LOZÈRE / RADIO FRANCE)

Les automobilistes l’ont constaté ces dernières semaines : le prix des carburants vendus dans les stations-service a évolué en ordre dispersé, avec plutôt une hausse pour le diesel et une baisse continue pour le super. Les chiffres officiels publiés lundi 26 août par le ministère de la Transition écologique et solidaire confirment cette tendance. Le diesel est en moyenne à 1,41 euro le litre ; le super sans plomb à 1,49 euro,  la baisse la plus marquée est celle du SP95, qui contient jusqu’à 10% d’éthanol, à 1,47 euro le litre.

Cette tendance va-t-elle se poursuivre dans les prochaines semaines et les prochains mois ? Il faudrait un miracle pour que les prix baissent encore. Les experts préfèrent parler de volatilité. C’est à dire des prix orientés tantôt à la baisse, tantôt à la hausse, en fonction de l’humeur des pays producteurs d’or noir. Si l’État se servait moins en taxes, les prix seraient encore plus bas mais ce n’est pas aujourd’hui le problème majeur, surtout depuis l’abandon de la fameuse taxe carbone en décembre dernier pour répondre à la colère des "gilets jaunes".

Des causes sont plutôt extérieures à la France

Les causes extérieures sont essentiellement liées aux questions géopolitiques. Ces derniers mois, il y a eu les tensions au Venezuela, en Lybie et au Nigeria, ainsi que la volonté de Donald Trump de couper le robinet iranien pour assécher la principale source de revenus du régime des mollahs. On a vu une certaine détente au G7 à Biarritz entre Washington et Téhéran, mais il faut attendre de voir comment cela va se traduire dans les faits car Donald Trump est toujours aussi imprévisible. Sans parler de la forte production du pétrole de schiste américain qui influence les cours. Les automobilistes vont donc devoir prendre leur mal en patience.

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